Kevin Garnett mentor d’Avery Bradley

Le numéro 5 des Celtics a pris sous son aile le jeune arrière la saison dernière.

Kevin Garnett mentor d’Avery Bradley
Et si le secret de la réussite d'Avery Bradley s’appelait Kevin Garnett ? Selon des propos relatés par Fox Sports, l'arrière shooteur de la franchise de Boston a expliqué comment "The Big Ticket" lui a été d'une grande aide, surtout mentalement, quand il traversait une mauvaise période.
"Un jour, KG m'a vu dans le bus. J'avais ma capuche sur la tête. J'étais frustré et je ne jouais pas. Il aurait pu me dire que je n'étais pas le même Avery, toujours souriant mais timide. Mais il m'a dit "Tu sais quoi ? J'étais assis dans ma chambre la nuit dernière en train de regarder tes actions quant tu étais au lycée. Si tu continues de travailler comme tu as travaillé dur chaque jour et que tu n'abandonnes jamais, tu vas retrouver la manière de jouer que tu avais au lycée en NBA".
Les conseils de l'ailier-fort vétéran des Celtics ont permis à Bradley d'éclore par la suite, notamment lorsque Doc Rivers l'a placé dans le starting five, au moment où s'est blessé à la cheville. En effet, lors des derniers playoffs et en dix titularisations, il a compilé 6.7 points et 2 rebonds en 24.8 minutes de temps de jeu en moyenne. Plutôt pas mal pour un sophomore dans une telle écurie ! Plusieurs semaines après leur première discussion, Kevin Garnett est venu le féliciter. L'intéressé a détaillé cette séquence.
"Ensuite, un jour, j'étais dans le bus après un match. Kevin m'a dit : "Je te l'avais dit". Au début, je n'avais aucune idée de ce dont il parlait. Il s'assoit toujours au fond du bus et raconte ses histoires, il est comme ça. Puis il a poursuivi : "Je t'avais dit cela. Si tu continues à travailler... le travail dur finit toujours par payer". Venant de lui, cela m'a fait super plaisir et ça m'a donné envie de continuer à travailler. Je peux être comme lui".
Pourtant, ces deux situations semblaient irréalisables quelque temps auparavant pour Avery. En effet, il a également avoué qu'il craignait son aîné pendant des entraînements.
"Je ne voulais pas entrer sur le terrain parce que j'avais tellement peur que KG crie sur moi si je me ratais. Alors, je m'asseyais sur le banc de touche".
Adepte du trash-talking et disposant d'un physique intimidant, le MVP de la saison régulière 2004 avait de quoi effrayer son jeune et inexpérimenté coéquipier. Âgé de seulement 21 ans, Avery Bradley ne disputait que sa deuxième saison au sein de la grande ligue américaine l'année dernière.