Drafté en 7e position par Detroit en 2020, l’arrière français a longtemps porté l’étiquette peu flatteuse de « bust », incapable de confirmer les attentes placées en lui. Mais à seulement 23 ans, Hayes refuse de baisser les bras et vient de décrocher une nouvelle opportunité : il participera au camp d’entraînement des Cleveland Cavaliers.
Après son départ des Pistons, il avait brièvement porté les couleurs des Brooklyn Nets. Son passage y avait laissé entrevoir des motifs d’espoir : un peu plus libéré, moins sous pression qu’à Detroit, Hayes avait montré qu’il pouvait organiser le jeu, défendre fort et contribuer en sortie de banc. Rien de transcendant, mais assez pour rappeler qu’il possède encore un vrai bagage NBA, notamment sa vision de jeu et son gabarit intéressant pour un guard.
Débarrassé de la pression ?
Les Cavs lui offrent désormais une chance de s’accrocher dans une équipe ambitieuse de l’Est, où la rotation extérieure n’est pas figée derrière Darius Garland et Donovan Mitchell. Certes, Hayes devra batailler pour convaincre et il n’a aucune garantie de contrat après le camp, mais l’opportunité existe.
Sa trajectoire rappelle que la NBA n’offre que rarement du temps et de la patience aux jeunes joueurs en difficulté. Pourtant, certains parviennent à se réinventer dans un rôle plus modeste, loin du statut de lottery pick qui pèse parfois comme un fardeau. Hayes semble avoir compris qu’il doit aborder la suite de sa carrière avec humilité et persévérance.
Encore jeune, toujours talentueux et désormais conscient de la rareté des secondes chances, le Français va tenter de transformer ce camp d’entraînement à Cleveland en tremplin pour s’imposer durablement dans la ligue. L’histoire n’est peut-être pas terminée.
