Linge sale et mémoire courte, Kwame Brown et Michael Beasley n’étaient pas faits pour la NBA

Ces deux anecdotes sur les flops qu'ont été Kwame Brown et Michael Beasley sont assez hallucinantes.

Linge sale et mémoire courte, Kwame Brown et Michael Beasley n’étaient pas faits pour la NBA

Lors de son passage dans le podcast de Tom Haberstroh, le journaliste Amin Elhassan a évoqué des anecdotes qui permettent de comprendre pourquoi des jeunes talents qui débarquent en NBA filent de manière inévitable vers le fiasco. Le cas de Kwame Brown , qui fête ses 42 ans aujourd'hui, est bien connu. Arrivé en NBA en tant que 1st pick à Washington directement depuis le lycée, l'intérieur a été l'un des pires n°1 de Draft de l'histoire et une tâche sur le CV de dirigeant de Michael Jordan. Elhassan explique justement pourquoi il a rapidement compris qu'il serait difficile pour Brown de s'épanouir en NBA.

"C'était quelques semaines avant le début de la saison. Kwame Brown ne s'est pas pointé à l'entraînement pendant quelques jours et personne ne savait où il était. Alors les Wizards ont appelé son agent, qui a tenté de l'appeler mais s'est finalement rendu chez lui.

Brown lui a expliqué qu'il ne venait pas parce qu'il n'avait plus rien à se mettre. Il lui a montré le placard avec tout son linge sale. L'agent lui a alors demandé pourquoi il n'allait pas les déposer à la laverie. 'Parce que je ne sais pas comment on fait', lui a répondu Brown. Il aurait pu en parler à quelqu'un ou donner un billet à quelqu'un pour qu'il récupère son linge et s'en occupe, mais non. Il n'avait pas les aptitudes minimales pour être opérationnel et fonctionner dans la vie".

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Kwame Brown n'est pas le seul exemple de joueur incapable de s'en sortir tout seul. Elhassan a aussi pris Michael Beasley en exemple.

"En 2008, Michael Beasley était l'un des meilleurs prospects du pays. Il était grand, imposant, savait dribbler, etc... C'était le mec à suivre. Sauf qu'en réalité il y avait plein de signaux d'alerte. En 2009, lors du week-end du All-Star Game, il était à Phoenix pour le Rookie Game. On a alors vu un membre du personnel du Heat l'accompagner. On s'est dit sur le coup : c'est fort, ils envoient quelqu'un avec lui pour qu'il puisse continuer de travailler en dehors des festivités, c'est vraiment la culture instaurée par Pat Riley.

Sauf qu'on a parlé au mec et qu'il nous a dit que ça n'avait rien à voir avec ça. Il nous a dit : 'Si je ne reste pas avec lui, il ne sera même pas capable de se souvenir dans quel hôtel se trouve sa chambre. Il lui faut un chaperon constamment. Il est littéralement aussi dégourdi qu'un enfant'.

C'est pour des cas comme ceux-là, avec deux joueurs dont le talent aurait dû leur permettre de faire de meilleures carrières - Michael Beasley s'en est presque tiré convenablement vu ses soucis de santé mentale - que les équipes observent désormais autant ce dont sont capables les prospects sur le terrain que leurs "lifeskills".