Comment les Nets peuvent se permettre de faire jouer Kyrie Irving, même à Brooklyn

Non vacciné, Kyrie Irving est supposé ne pas jouer les matches au Barclays Center. Sauf si les Brooklyn Nets sont prêts à payer des amendes.

Comment les Nets peuvent se permettre de faire jouer Kyrie Irving, même à Brooklyn

Depuis des mois, on répète que Kyrie Irving a l’interdiction de jouer les matches à domicile. En effet, la ville de New York impose la vaccination à quiconque aimerait pénétrer les grandes salles locales. Le Barclays Center y compris. Mais rien n’empêche les Brooklyn Nets… d’enfreindre la loi.

En effet, comme le rappelle le New York Daily News, les amendes en cas de violation du règlement restent plutôt abordables pour une organisation cotée à plus de 2 milliards de dollars :

  • - Première fois : avertissement.
  • - Deuxième fois : 1000 dollars.
  • - Troisième fois : 2000 dollars.
  • - Quatrième fois et plus : 5000 dollars.

Les Nets ont encore 20 matches à jouer à domicile pendant la saison régulière. Si Kyrie Irving les jouait toutes, l’addition serait de 88 000 dollars. Alors c’est évidemment énorme pour un individu lambda. Mais le meneur All-Star est censé percevoir plus de 400 000 dollars par rencontre. La franchise peut très bien se permettre de lui retirer les 5000 dollars de son salaire, voire même de payer elle-même les amendes.

Alors, bien sûr, c’est surtout une question d’éthique. On voit bien à quel point ça peut paraître irresponsable et irrespectueux de ne pas respecter les règles sanitaires en pleine épidémie. Mais on peut aussi mettre en avant l’ironie de cette mesure prise à New York. Un individu vacciné d’une seule dose Johnson&Johnson – sans aucun rappel – peut se présenter au Barclays Center alors qu’il est finalement très peu protégé.

Les supporters gueulent toute la soirée, sans masque, en étant les uns à côtés des autres. Mais Irving ne peut pas jouer parce qu’il n’est pas vacciné alors qu’il est testé quasiment tous les jours ? Franchement, ça n’a pas beaucoup plus de sens.

« Kyrie Irving, le meneur le plus technique de l’Histoire »