Les deux statistiques cruciales qui résument la domination des Lakers

Les Los Angeles Lakers étaient dominateurs sous les panneaux et ça a fait la différence contre les Houston Rockets cette nuit.

Les deux statistiques cruciales qui résument la domination des Lakers
Parfois, c’est la taille qui compte au basket. Et avec leurs petits gabarits, les Houston Rockets n’ont rien pu faire contre les Los Angeles Lakers hier soir. Un peu à l’image de cette action décisive où Eric Gordon essayait de défendre sur Anthony Davis, à qui il rend quinze centimètres. L’intérieur All-Star n’a eu aucun mal à marquer de près. Et ce fut le cas toute la soirée. 29 points et 12 rebonds pour lui. Mais ce ne sont pas les chiffres les plus marquants. C’est l’écart entre les deux équipes dans certains secteurs clés du jeu qui illustre bien la domination des joueurs de Frank Vogel. CQFR : Les Lakers encore trop forts, on se rapproche du clash de L.A. ! D’abord les rebonds. 52 à 26 en faveur des Lakers. Monumental. Impossible pour les Rockets de l’emporter avec une telle absence sous les arceaux. Ça offre trop de possibilités supplémentaires à LeBron James (15 prises) et ses coéquipiers. La preuve, un 17-3 au nombre de points marqués après un rebond offensif. L’autre statistique significative, les points marqués dans la peinture. 62 à 24. Pour Los Angeles, une fois de plus. Trop d’ouvertures près du cercle. Trop de paniers faciles pour AD, LBJ et leurs partenaires. Sans leur adresse à trois-points, les Texans auraient pris une sévère déculottée. D’ailleurs, ils s’y dirigeaient tout droit (101-78 à 7 minutes du buzzer) avant de claquer un run spectaculaire mais tardif. Logiquement, le « small ball » montre ses limites sur la durée. James Harden et ses coéquipiers sont difficiles à manœuvrer quand ils sont très engagés, notamment en défense et aux rebonds. Mais avec la fatigue qui s’accumule, et le score qui gonfle en faveur des Lakers match après match, les Rockets ont perdu de leur motivation. De leur entrain. Et les voilà maintenant dos au mur, menés 1-3.