Certains observateurs trouvent que LeBron James s’en est bien sorti en n’écopant que d’un seul match de suspension après son accrochage avec Isaiah Stewart. Le King va évidemment dans le sens inverse en affirmant qu’il ne comprend pas sa sanction.
« C’est des conneries mais bon. Un gars de la ligue m’a appelé et j’ai donné ma version. Ils ont fait leur putain de job. C’était un boxout sur un lancer-franc. Son coude était un peu haut et ça m’a déséquilibré. Et quand j’ai rabattu son bras vers le bas, ça l’a déséquilibré et le revers de ma main a touché son visage. Je me suis excusé de suite. Vous avez vu ce qui s’est passé ensuite. Mais c’était clairement un accident », confie le quadruple MVP.
C’est son point de vue. Ou, du moins, c’est celui qu’il défend publiquement en jurant sa bonne foi à chaque micro tendu. Mais, franchement, sur les images, son regard vers Isaiah Stewart au moment où il balance son bras vers le jeune intérieur des Detroit Pistons laisser penser tout le contraire de ce que dit LeBron James.
LeBron James est-il plus « dirty » qu’on ne le pense ?
Enfin bref. Le pire, c’est qu’il affirme que son expulsion était méritée. Mais pas sa suspension ! Et ça, ça n’a aucun sens. Il a été expulsé justement pour son vilain geste. Si James pense que c’est purement involontaire, pourquoi être renvoyé au vestiaire alors ?
« Avec l’excitation de la salle et ce qui aurait pu se passer si j’étais resté sur le terrain, je comprends mon expulsion. »
Mais ça n’a rien à voir ! Si le geste est mauvais, il est renvoyé au vestiaire. Point. Les arbitres ne vont pas expulser un joueur pour un mouvement purement involontaire juste pour satisfaire un public qui deviendrait trop bouillant. Son coup de coude (enfin, de main) était excessif et la sanction de la NBA nous semble parfaitement justifiée. JR Smith avait même pris deux matches pour une action similaire… LeBron James aurait pu assumer ses responsabilités et reconnaitre ses torts, comme l'a fait Nikola Jokic après sa poussette dangereuse sur Markieff Morris récemment. Au final, il a encore trouvé une autre manière d'y échapper.