Les 10 déceptions de ce début de saison

Tour d’horizon des joueurs et/ou des équipes qui ne répondent pas aux attentes placées en eux après deux semaines de compétition.

Les 10 déceptions de ce début de saison

Washington Wizards

C’est une blague. Même en chambrant, on ne pensait pas que le vestiaire des Wizards se ferait la gueule après seulement deux semaines. Six petits matches. Même pas. C’est au bout de cinq que John Wall et Bradley Beal – deux « leaders » toujours aussi peu pédagogues – ont allumé certains de leurs coéquipiers dans la presse. Scott Brooks a carrément rejoint leur côté en nommant publiquement le pauvre Otto Porter Jr. Ce dernier se plaindrait de ses tickets shoots. Ce groupe n’a pas d’âme. Des grandes gueules mais pas une vraie attitude de bonhomme. Et les tensions existaient déjà avant que Porter réclame à tirer plus souvent. Donc il y a un moment où il faudra vraiment se poser des questions sur les patrons désignés de cette équipe. Et franchement, oser pour une fois transférer Wall. Les Wizards ne le feront pas. Mais ils devraient. Ils devraient au moins y réfléchir. L’effectif est mal-aimé dans la ligue (confère Kevin Durant qui se permet de balancer un « sors-moi, je ne veux pas jouer contre eux, ils sont faibles ou encore J.J. Barea qui balançait tout haut que Wall était détesté par ses coéquipiers). Autant couper la tête et bazarder le meneur All-Star quand il a encore de la valeur sur le marché. Histoire de repartir sur des bases plus saines. Une autre solution dans l’immédiat serait de placer Porter Jr au poste quatre. C’est ça, sa place en NBA. Plus de spacing, plus de tirs ouverts pour tout le monde. Mais non, les Wizards ne sont pas modernes et s’étonnent que ça coince. Vivement que ça explose.

Jabari Parker

Déception pour l’attitude. Jabari Parker n’était même plus désiré par les Milwaukee Bucks, la franchise qui l’a drafté en deuxième position en 2014. Voilà qui aurait déjà dû mettre la puce à l’oreille. Le natif de Chicago a pu rebondir quelques centaines de kilomètres plus loin, chez lui, aux Bulls. Un retour de l’ancien prodige des lycées locaux. Une belle histoire sur le papier. Mais à 40 millions de dollars sur deux ans, on attend vraiment plus de Parker. Du leadership. De la hargne. Il a là une superbe occasion de lancer sa carrière et de s’affirmer comme un patron. Et bien non. Pour l’instant, Parker est sur le banc. Parce que sa défense est catastrophique. Parce qu’il paraît hors de forme. Les statistiques ne sont pas moches : 16 points à 46%, 43% à trois-points et 5 rebonds en 27 minutes. Mais il aspire à tellement plus. Il était annoncé comme une future star. A ce rythme, il sera juste un contrat difficile à échanger de plus en NBA. Surtout que son temps de jeu risque d’être revu un peu à la baisse avec le retour à venir de Lauri Markkanen, qui évolue lui aussi au poste quatre.