Les 15 plus jeunes champions NBA et leur histoire

Trois joueurs des Warriors 2022 sont entrés dans le top 15 des plus jeunes champions de l'histoire de la NBA. Voici l'histoire autour de la précocité de chacun des membres du club.

Les 15 plus jeunes champions NBA et leur histoire

12- Kobe Bryant (Los Angeles), 21 ans et 301 jours (2000)

L'une des spécificités du regretté Black Mamba, outre sa compétitivité maladive et son profil de jeu qui reste le plus proche de celui de Michael Jordan à ce jour et pour l'éternité, reste sa précocité. Arrivé en NBA alors qu'il était à deux mois de fêter ses 18 ans, Kobe Bryant n'a pas mis bien longtemps à peser et à brandir le trophée Larry O'Brien.

Evidemment, en 2000, contre les Pacers de Reggie Miller, les Lakers étaient l'équipe de Shaq, totalement indécent (38 pts de moyenne en Finales), mais il n'empêche que l'apport de Kobe, pour un garçon de pas encore 22 ans, était déjà exceptionnel sur la campagne de playoffs, particulièrement sur le plan défensif. Ce premier titre n'est pas le plus mémorable pour lui statistiquement (15 pts de moyenne), mais bien entendu l'un des plus marquants.

Par la suite, il n'était plus question d'être un jeune lieutenant, mais bien une superstar. On ne parlait pas d'âge à quelqu'un comme Kobe Bryant, qui avait déjà réalisé le Three-Peat à 23 ans.

10 ex-aequo - Patrick McCaw (Golden State, 2017) et Andrew Bynum (Los Angeles, 2009), 21 ans et 230 jours

Patrick McCaw a un temps été un vrai porte-bonheur en NBA en remportant le titre lors de ses trois premières saisons en NBA, avec les Warriors (2017 et 2018), puis les Raptors (2019). Tradé au moment de la Draft par Milwaukee contre du cash, McCaw a rapidement plu à Steve Kerr lors de sa saison rookie, au cours de laquelle il a été titulaire à 23 reprises, dont 3 pendant les playoffs en dépit de son jeune âge.

Sa polyvalence et son énergie lui ont permis de vivre une belle aventure au milieu de l'une des plus fortes équipes de tous les temps, avec Stephen Curry et Kevin Durant en têtes de gondole, à chaque fois face aux Cavs en Finales.

Andrew Bynum n'a que 34 ans à l'heure de ces lignes, ce qui peut paraître fou tant le souvenir de sa dernière apparition en NBA semble remonter aux années 60. Si la deuxième partie de carrière du pivot a été une catastrophe, notamment à cause de blessures dont il a eu du mal à se remettre ou qu'il a mal soignées (cf le coup du bowling), l'entame a été particulièrement excitante.

Débarqué directement du lycée en 2005 à 17 ans en tant que 10e pick, il est rapidement monté en régime en même temps que les ambitions des Lakers du tandem Bryant-Gasol. S'il n'est pas le joueur le plus en vue des Angelenos lors des Finales 2009 contre Orlando, il est tout de même sacré champion après avoir dû se coltiner Dwight Howard, version titan, pendant cinq matches. All-Star en 2012 alors que le déclin des Lakers était déjà amorcé, son départ pour Cleveland marque le début de la fin et sa pige avec les Pacers en 2014 marque la fin de sa carrière à... 27 ans.

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