Les 50 joueurs qui nous ont le plus marqués

Voici les 50 joueurs sans lesquels REVERSE n’aurait probablement jamais existé. Superstars ou joueurs de devoir, caïds du ballon ou du trashtalk, c’est pour relayer leurs exploits que nous avons choisi ce métier.

Les 50 joueurs qui nous ont le plus marqués

Boris Diaw

« Qui aime bien châtie bien », dit le dicton sadomasochiste pré-50 nuances de Grey. Et s’il nous est arrivé de bien châtier (ou surtout de bien charrier) Boris, c’est avant tout parce qu’on a toujours été sous le charme de son talent. De sa génération, on continue d’ailleurs de penser que c’est bel et bien lui le plus doué, plus même que TP. Il a certes réalisé une très, très grande carrière, mais on ne pourra jamais cesser de se demander où est passé l’ailier ultra athlétique et bondissant qu’on a vu éclore avec Pau-Orthez et postériser à deux mains Eurelijus Zukauskas (2,18 m) au tournoi de Strasbourg en 2003… https://www.dailymotion.com/video/x3xokym

Tim Duncan

Pour nous, il n’y a pas débat, Tim Duncan est le meilleur ailier fort de tous les temps. A part des fluctuations aux lancers-francs et sa tête de loutre boudeuse, Timmy n’a aucune faille. Le jeu des Spurs a été chiant par le passé (on a encore des cauchemars chaque fois qu’on repense à la finale 2003 face aux Nets), mais jamais à cause de lui. Avoir une telle maîtrise des fondamentaux et savoir à ce point maximiser chacun de ses mouvements, c’est de l’art, tout simplement.

Hakeem Olajuwon

On parle souvent des années 90 comme de l’une des plus riches époques en termes de pivots NBA de qualité, et bien Hakeem était sans conteste le meilleur de tous et de loin ! Il l’a d’ailleurs prouvé en 94 et en 95, non seulement en s’offrant un magnifique back-to-back, mais en dézinguant coup sur coup David Robinson, Patrick Ewing et Shaquille O’Neal… en playoffs. Aucun d’entre eux n’a su trouver comment enrayer la machine du Dream. On en rêve d’ailleurs toujours. https://www.dailymotion.com/video/x6shx0z

Richard Dacoury

Le raccourci est forcément un peu abusé, mais quand on était petit, Dacoury c’était un peu « le Jordan français ». Le mec ultra athlétique qui engrange les titres comme personne au point de sembler infaillible (pour rappel, le Dac a été 9 fois champion de France…9 !). Et puis, quand même, ce titre de Champion d’Europe 1993 avec Limoges ! Comme on n’est pas sûr de revoir un jour un club français faire aussi bien d’ici à ce qu’on passe l’arme à gauche, on préfère chérir jalousement ce grand souvenir…

Florent Pietrus

De toute la génération de basketteurs français qui s’est battue pour faire émerger l’EdF au plus haut niveau durant la dernière décennie, Florent Pietrus est sans doute le plus exemplaire. Toujours présent, toujours dans l’intensité, toujours performant, c’est l’un des très rares spécimens à avoir été systématiquement plus fort et plus décisif au niveau international qu’en club. Le voir casser les couilles des meilleurs attaquants d’Europe ou fermer la bouche des roquets les plus braillards est autant un plaisir qu’un privilège.

Drazen Petrovic

Alors que le Mozart du basket composait certaines des plus grandes symphonies du Vieux Continent, la NBA a voulu le réduire au statut de joueur de triangle pour grand orchestre. Une énorme erreur que Drazen avait semble-t-il prévu de lui faire payer cash en la privant de son talent, après lui avoir montré à quel point elle s’était plantée sur son compte. Il n’a malheureusement jamais eu l’occasion de finir d’écrire sa partition, mais sa mort prématurée en a fait l’une des figures les plus mythiques du basket moderne. https://www.dailymotion.com/video/x4n66um

Dimitris Diamantidis

La mode actuelle est au « 3 and D », mais le double-D du Pana faisait ça bien avant que Daryl Morey et les fans des stats avancées ne se rendent compte qu’on pouvait être le meilleur joueur sur le terrain sans que ça ne se voit dans les stats classiques. On a toujours son shoot à trois-points de la demi-finale de l’Euro 2005 en travers de la gorge, mais quel joueur ! https://www.dailymotion.com/video/x5xctb7

Chris Mullin

On connaît bien des exemples de mecs qui ont été terrassés par l’alcool ou la drogue, mais on en connaît moins qui ont réussi à s’en sortir pour se remettre en selle. C’est le cas de Chris Mullin, un gars qui avait sans doute encore moins d’atouts physiques pour le basket que Larry Bird, mais que ça n’a jamais empêché de dominer tout le monde, que ce soit sur les playgrounds de New York ou les parquets lustrés de la NCAA et de la NBA. Trop malin, trop technique, trop efficace, Chris Mullin était tout simplement trop fort.

Larry Johnson

Avant de se réinventer dans un rôle d’intérieur rugueux évoluant au ras du sol, LJ avait tout pour devenir une superstar : un physique de linebacker, une détente de trampoline, une personnalité haute en couleur… et une grand-mère de choc ! Il fallait quand même oser proposer à cet ancien boxeur tout juste sorti d’UNLV d’enfiler une robe de mamie pour vendre des baskets. C’est ce qu’a fait Converse et Johnson est instantanément devenu une vedette. Ça nous a brisé le cœur de le voir perdre son explosivité en raison de ses problèmes de dos, mais son trois-points avec la faute en finale de Conf 99 au Madison nous donne encore des frissons à chaque vois qu’on y repense. https://www.youtube.com/watch?v=-yYgcV0iOmw

Fly Williams

La star d’un des livres écrits sur le basket de rue qui nous ont le plus marqués : Heaven Is a Playground. Un énorme talent offensif au style flamboyant dont le caractère, les fréquentations et les addictions l’ont privé de faire mieux qu’une brève carrière en ABA. Mais ça ne l’a pas empêché de devenir une authentique légende du streetball et d’enchaîner les cartons en NCAA avec Austin Peay, où il a eu le droit à ce qui est certainement le meilleur chant d’encouragement all-time du fait de son savoureux double-sens : « Fly is open, let’s go Peay » (un indice : « fly » veut dire « braguette »…).