Les Clippers refusent de parler de rivalité avec les Lakers

Pour les Clips la rencontre face aux Lakers ne peut être considérée comme une rivalité, du moins pas encore...

Les Clippers refusent de parler de rivalité avec les Lakers
Même si la roue semble être en train de tourner du côté de l'autre équipe de basket de Los Angeles, les Lakers ont encore beaucoup d'avance en terme de palmarès et de popularité sur la franchise de Donald Sterling. Malgré des débuts de saison opposés et la victoire de CP3 et ses coéquipiers face aux purple and gold, c'est en partie pour cette raison que les Clippers se refusent à parler de rivalité avec la franchise mythique de L.A.. Pour Vinny Del Negro c'est surtout un histoire de journalistes.
« C'était le deuxième match d'une longue saison, » a expliqué le coach à ESPN Los Angeles. « Ca représente beaucoup plus de choses pour vous (les journalistes) que pour nous. C'est juste un match de plus pour nous. Nous partageons la même salle et il y a une histoire mais soyons honnêtes ; les Lakers ont connu un exceptionnel succès depuis très longtemps. Nous, nous essayons de commencer quelque chose ici qui n'a jamais été fait avant. »
Même si les joueurs à l'image de Chris Paul -qui a dit qu'on pouvait parler de rivalité seulement quand les deux équipe gagnaient- semblent aller dans la direction de leur coach, Blake Griffin a tout même noté un changement de statut depuis son année rookie.
« Quand vous ne faites pas les playoffs, ces matchs là sont vos gros matchs de la saison. Ce sont les matchs qui attirent l'attention médiatique, » a confié Griffin. « Mais désormais nous connaissons l'importance de gagner à la fois ces matchs là mais aussi de remporter les matchs moins médiatisés et en playoff. La grosse différence avec ma saison rookie c'est que quand nous sortions du tunnel et que le cinq de départ était annoncé personne ne nous huait. Maintenant il y a un peu de haine, je pense que ça en dit beaucoup du chemin que nous avons parcouru. »
Dans une situation similaire lorsqu'il était à la tête des Cavaliers à Cleveland dans leur présumée rivalité avec les Celtics, Mike Brown résume bien la situation entre les deux équipes de L.A..
« Quand vous entrez dans la salle de Boston, ils ont 17 titres NBA accrochés au mur, » explique-t-il. « Donc, non seulement nous pensions être leurs rivaux, mais je suis sûr que n'importe quelle équipe qui rentre dans cette salle a ce sentiment et est motivé pour le match. Quand on venait dans notre salle (à Cleveland), même si nous étions dans une bonne période, nous n'avions que trois titres de division et un titre de conférence sur le mur. C'est une très grosse différence quand on y pense. C'est comme ça que l'on développe des rivalités. C'est en gagnant des matchs importants, que les deux équipes le font et ont des ambitions. »