Les notes de la Free Agency 2020 : qui a bien taffé, qui s’est planté

Après un peu plus de 10 jours de free agency, voici le bulletin de notes des 30 franchises NBA et de quelques uns de ses acteurs.

Les notes de la Free Agency 2020 : qui a bien taffé, qui s’est planté

Detroit Pistons

Note : D

Mais par où commencer ? Les Pistons ont fait exploser leur effectif pendant l’intersaison. Des arrivées et des départs en quantité, on en viendrait presque à perdre le fil. De toute façon, même avec le tableau sous les yeux, difficile de vraiment comprendre la stratégie des dirigeants de Detroit.

Ils reconstruisent mais tout en distribuant des contrats à des joueurs confirmés comme Mason Plumlee ou Wayne Ellington. Ils reconstruisent mais en lançant filer des jeunes prometteurs comme Bruce Brown ou surtout Christian Wood. D’ailleurs, ils perdent l’intérieur qui compilait 22 points et 9 rebonds pour faire venir de nombreux pivots : Plumlee, Dedmon, Okafor… mais pourquoi ?

Après, fort heureusement, bon nombre des contrats signés sont susceptibles d’être expédiés ailleurs plus tard. Et donc peut-être de permettre une plus-value en récupérant éventuellement un asset. Mais ça reste très hypothétique. Bref, pour l’instant, les Pistons zigzaguent sans prendre un vrai et c’est sans doute le meilleur moyen de se prendre un mur.

Houston Rockets

Note : C+ Une pensée pour Rafael Stone, le nouveau GM, propulsé sur le devant de la scène en devant trouver un nouveau coach et en devant composer avec l'envie des deux superstars de l'équipe, James Harden et Russell Westbrook, de se barrer. Compte-tenu du contexte, offrir une chance à DeMarcus Cousins, signer le convoité Christian Wood et des role players (qui vont peut-être devenir plus que ça vu le contexte...) comme Sterling Brown ou la star du championnat australien Jae'Sean Tate, c'est presque plutôt bien joué.

Indiana Pacers

Note : C- Le statut quo. Les Pacers repartiront avec le même groupe la saison prochaine. Alors, attention, ce n’est pas une faiblesse. Au contraire. Cette équipe est intéressante. Mais la franchise espère encore se hisser dans le top-trois de la Conférence Est. Sans parvenir à échanger Myles Turner ou Victor Oladipo (ça pourrait intervenir en cours d’exercice), ni même à récupérer le local de l’étape Gordon Hayward, Indiana sera une nouvelle fois un outsider sans vraiment pouvoir prétendre à mieux qu’un premier ou deuxième tour de playoffs.

Golden State Warriors

Note : B Dur de se concentrer sur les Warriors et leurs ambitions pour la saison prochaine sans penser, encore une fois, à Klay Thompson. Parce que la franchise californienne a vraiment fait le boulot en recrutant correctement pendant l’intersaison. Kelly Oubre Jr, Kent Bazemore, Brad Wanamaker… que de bons joueurs pour renforcer la rotation. Il manque encore un pivot autre que James Wiseman (deuxième choix de la draft) pour vraiment densifier le tout. Mais les dirigeants ont assuré. Foutue blessure…

Los Angeles Klutchers Lakers

Note : A- On en a déjà parlé avec le laïus sur Pelinka, mais difficile de trouver que les Lakers ont raté leur intersaison. On peut toujours dire que défensivement ça a perdu un peu en mordant avec les départs de Rondo, Bradley, Green, Howard et McGee. C’est vrai. Mais le vol de Montrezl Harrell pour un montant archi raisonnable pour un 6e homme de l’année (19 millions sur 2 ans), le trade franchement avantageux de Dennis Schröder, l’apport en leadership de Marc Gasol, le remplacement de Danny Green par Wes Matthews mais pour des clopinettes sur le plan financier… Il y a eu du taf. En termes de qualité et de variété, L.A. va pouvoir surfer sur la vague du titre. Avec ces nouveaux role players, plus le Divin Chauve Caruso, KCP, Kuzma and co, le tandem LeBron James-Anthony Davis est en position de force pour tenter le back to back. Le Grand LIVE de la Free Agency NBA équipe par équipe

Los Angeles Clippers

Note : B- Les Clippers savaient qu’ils ne pourraient sans doute pas retenir Montrezl Harrell. Mais le voir passer à l’ennemi pour un montant relativement faiblard pour un 6e homme de l’année en titre, c’est un gros coup derrière la tête. Autre petit coup de bambou : se dire que le contrat à plus de 60 millions offert à Marcus Morris va aussi sans doute servir à ce que son jumeau signe pour que dalle avec les Lakers. Enfin, le départ de JaMychal Green, un membre important de la rotation la saison dernière, pour Denver, l’équipe qui leur a passé une remontada, n’a pas non plus dû être accueilli avec le sourire. Malgré ça, L.A. a plutôt bien relevé la tête et a très correctement réussi à sortir de ce qui pouvait ressembler à une intersaison fiasco. Choper Serge Ibaka et sa polyvalence pour le même tarif que Harrell aux Lakers, Luke Kennard à la place de Landry Shamet dans le registre shooteur, puis Nicolas Batum comme ailier capable de créer du jeu tout en défendant, il y a bien pire. Mieux, les Clippers ont comblé quelques unes des lacunes de leur roster de la saison dernière. Un peu de viande dans la raquette (Patrick Patterson a prolongé) et de variété à la mène permettraient même de faire grimper encore leur note.