Les pronos de BasketSession pour la saison 2022-2023

C'est parti pour la saison NBA 2022-2023 et, comme tous les ans, voici les pronostics de la rédaction. Avec qui êtes vous le plus d'accord ?

Les pronos de BasketSession pour la saison 2022-2023

La saison NBA 2022-2023 débute cette semaine et comme chaque année, les membres de la rédaction ont décidé de se mouiller en donnant leurs pronostics pour les trophées individuels, mais aussi le nom du champion et du finaliste malheureux. Voici ce qu'ils voient pour le MVP, le Rookie of the Year, le MIP, le 6th man of the year, le CoY, le DPoY, le scoring champion et l'affiche des Finales NBA.

N'hésitez pas à donner votre avis et à nous proposer vos pronostics vous aussi, que ce soit dans les commentaires de l'article ou dans la vidéo de l'épisode du podcast de cette semaine. On y a reçu Rémi Reverchon de beIN Sports.

Théophile HAUMESSER (@TheoHaumesser)

MVP : Luka Doncic (Dallas)

Pour être honnête, tout est en place pour que Joel Embiid décroche ce trophée dont il rêve tant. Mais comme à Philly rien ne se déroule jamais comme prévu et qu’une blessure n’est jamais loin, je mise sur une année monstre de Luka Doncic qui verrait un troisième européen de suite être ainsi couronné.

Rookie of the Year : Paolo Banchero (Orlando)

Je n’ose le dire qu’à voix basse après m’être assuré d’être seul chez moi, mais le Orlando Magic pourrait enfin sortir de la médiocrité cette année. L’équipe est jeune, talentueuse et semble avoir trouvé de la cohérence avec l’arrivée de Paolo Banchero. Une fois les premiers matches d’adaptation passés, il a tout en main pour cartonner. Attention aussi à Jaden Ivey du côté de Detroit qui devrait finir premier aux lancers-francs tentés parmi les rookies… et aux balles perdues.

Most Improved Player : Evan Mobley (Cleveland)

Les Cavaliers ont tout misé cet été sur Donovan Mitchell… parce que tout repose sur Evan Mobley. Vu sa maturité impressionnante lors de sa saison rookie, Evan Momo (appellation déposée) a poussé sa franchise à accélérer le processus de reconstruction. Si tout se passe bien pour les Cavs, je ne serais pas étonné qu’il se glisse dans la discussion pour le trophée de DPOY… ou qu’il s’invite au All-Star Game.

6th man of the year : Christian Wood (Dallas)

La carrière de Christian Wood est tellement en dents de scie qu’il n’est pas facile d’y voir clair dans son attitude, mais même s’il fait la gueule à l’idée de sortir du banc pour l’instant, il devrait vite retrouver le sourire en se réalisant à quel point il lui sera facile de gonfler ses stats en jouant à côté d’un créateur comme Luka. En présaison, celui-ci a d’ailleurs fait le maximum pour l’impliquer le plus possible et, quand Doncic sera sur le banc, Wood sera l’option numéro 1 en attaque. Chopper le trophée de meilleur sixième homme serait la meilleure façon pour lui d’aller chercher le pactole l’été prochain.

Coach of the Year : Erik Spoelstra (Miami)

Il faudra sans doute attendre la fin de se carrière pour que les votants réalisent que ça n’a absolument aucun sens qu’Erik Spoelstra n’ait jamais remporté ce trophée. Il faut dire que le titre de Coach Of the Year a tendance à bien plus récompenser les entraîneurs d’équipes surprises que ceux qui excellent dans la durée. C’est probablement pour cela que Willie Green ou Chris Finch ont probablement plus de chances de le décrocher cette saison que Spo’.

Defensive Player of the Year : Bam Adebayo (Miami)

L’an dernier déjà, Bam Adebayo avait de sérieux arguments à faire valoir pour cette élection. Ce qui différencie Bam des autres, c’est que c’est l’un des rares joueurs capables de RÉELLEMENT défendre sur les postes 1 à 5 en conservant le même niveau d’impact. Cette saison, comme les précédentes, personne ne parlera du Heat mais quand, à la fin de l’année, certains se demanderont pourquoi aucune autre équipe ne veut croiser leur route en playoffs, il faudra regarder du côté de leur défense, et Bam en est le leader incontesté.

Meilleur scoreur : Giannis Antetokounmpo (Milwaukee)

Les Bucks commencent la saison diminués, mais avec toujours autant d’ambition et de plus en plus de savoir-faire. Vu la trajectoire de progression de Giannis, on ne voit pas pourquoi il ne serait pas encore plus inarrêtable cette année, surtout si ses progrès au tir se confirment.

Champion : Golden State Warriors
Finaliste : Milwaukee Bucks

La mandale de Green m’a fait douter un moment, mais les Warriors me semblent tout simplement trop bien équipés cette année. En plus d’avoir le talent, l’expérience, ils ont désormais, en plus, une dimension athlétique qu’ils ne possédaient pas auparavant avec le quatuor Kuminga-Moody-Wiseman-Divincezo en sortie de banc. L’objectif pour Golden State sera plus que jamais de donner des minutes aux jeunes en saison régulière, de façon à ce qu’ils s’aguerrissent pour les playoffs et que les cadres puissent arriver reposés au moment où tout se jouera… mais attention aux Bucks. Sans la blessure de Khris Middleton l’an dernier, ils auraient très bien pu aborder cette saison avec le statut de champion et les Warriors celui de principal contender.

Julien DESCHUYTENEER (@JDeschuyt)

MVP : Luka Doncic (Dallas)

La prise de contrôle sur la NBA du petit prince est inéluctable. Cette saison, il va encore hausser le ton et remportera le trophée de MVP. A moins que les votants continuent à confondre joueur le plus « valuable » pour son équipe et meilleur joueur de la meilleure équipe. Qu’ils se rendent compte que c’est probablement l’une de leurs dernières occasions (35 ans en mars prochain) de ne pas laisser un futur Top 10 all-time avec seulement 2 MVP. Ou que Luka Doncic ne soule tout le monde avec son attitude.

Rookie of the Year : Paolo Banchero (Orlando)

La course au ROY pourrait bien ne pas être très passionnante cette saison. Paolo Banchero est dans la situation parfaite : il aura un grand rôle dans une équipe qui devrait faire une saison bien moins insipide que les deux précédentes.

Most Improved Player : Anthony Edwards (Minnesota)

Cet Award n’a pas vraiment de sens. Pas plus que les critères variables qui déterminent son attribution. Passer de 12 pts au cours d’une saison manquée et/ou en ayant peu d’expérience dans la ligue à 19 pts en répondant enfin aux attentes est-il franchement plus solide ou dur que d’atteindre les 26 quand on tournait à 22 la saison précédente ? Aucune idée. En attendant de trouver une réponse aux 10 questions de ce type qu’on pourrait se poser concernant ce trophée, je vais partir sur Anthony Edwards. S’il devient définitivement la 1e option de son équipe et le féroce défenseur (on-ball du moins) qu’il prétend être cette saison, il sera dans la course.

6th Man of the Year : Jordan Poole (Golden State)

On pourra toujours se demander si, à l’image de Manu Ginobili, Jordan Poole est vraiment un « « « remplaçant » » ». Mais le fait est qu’il sera, de loin, le meilleur joueur de la ligue à ne pas débuter dans un 5 de départ.

Coach of the Year : Joe Mazzulla (Boston)

Le roster des Boston Celtics est encore plus impressionnant que la saison passée, avec l’arrivée de Blake Gr… Malcolm Brogdon. Malgré la suspension d’Ime Udoka, les C’s seront dans la continuité et finiront dans le Top 3 à l’Est. De quoi faire de Joe Mazzulla un candidat sérieux au coach de l’année, qui récompense quand même rarement le meilleur technicien de la saison.

Defensive Player of the Year : Giannis Antetokounmpo (Milwaukee)

Le retour de Brook Lopez lui permettra de ne pas être « simplement » celui qui défend (très bien) sur l’intérieur adverse comme la saison passée. Il redeviendra ce défenseur terriblement complet, capable de défendre sur une palette ultra large d’attaquants et d’être monstrueux sur les lignes de passe, dans les rotations et dans la protection du cercle grâce à ses dimensions hors-norme.

Meilleur scoreur : Kevin Durant

Il n’a peut-être finalement pas scoré avec Lana Rhoades (aucune idée d’où en est cette histoire, mais le TMZ français du basket doit avoir une douzaine d’articles sur le sujet si vous avez besoin de renseignements), mais il devrait être archi motivé pour cette saison. Surtout qu’il a pas mal de choses à se faire pardonner.

Attention, enquête de haut niveau ci-dessous.

Champion NBA : Milwaukee Bucks
Finaliste : Los Angeles Clippers

Les Golden State Warriors, impressionnants toute la saison, se feront surprendre en finale de conférence par des Clippers d’une densité folle. A l’Est, la compétition sera rude, mais les Bucks en sortiront vainqueurs. Derrière son côté nice guy et star beaucoup moins égocentrique que la moyenne, Giannis reste un redoutable prédateur. Brook Lopez ne démarrera pas la saison en mars et Khris Middleton ne la terminera pas au Game 2 d’un pauvre premier tour - ou alors les potes chamanes de Kyrie Irving sont encore plus efficaces que le marabout de La Pioche. Au terme d’un choc haletant, Giannis confirmera qu’il est le patron de la ligue.

Shaï MAMOU (@MamouShai)

MVP : Ja Morant (Memphis)

Il y aura un arc narratif des médias pour pousser LeBron l'année où il va peut-être dépasser Jabbar au scoring, mais je ne fais pas confiance aux Lakers. Il y en a aura aussi un qui incitera à récompenser Joel Embiid parce que certains l'estiment lésé depuis deux ans. De mon côté, j'en vois un troisième se réaliser même si ça peut sembler être un long shot : l'Amérique attend un vainqueur depuis 2018 et ce sera Ja Morant.

Rookie of the Year : Keegan Murray (Sacramento)

La logique voudrait que Banchero ou Smith, qui feront tous les deux de bons débuts à mon avis, soient à la lutte pour le RoY. Ce que j'ai vu de Keegan Murray jusque-là me donne de l'espoir pour les Kings et je pense qu'il va très, très vite faire du bruit, qui plus est dans une équipe que je vois moins en tanking éhonté pour Victor Wembanyama difficulté qu'Orlando ou Houston.

Most Improved Player : Anthony Edwards (Minnesota)

L'un des seuls "safe bets" de ma sélection, je pense. On a vu sa montée en puissance sur les deux premières saisons et je l'imagine monter encore en régime, que ce soit statistiquement ou sur le leadership. C'est peut-être cette année qu'il va basculer vers le rôle de première option, devant KAT, et viser à la fois une sélection au All-Star Game et un trophée individuel pour succéder à Ja Morant.

6th man of the year : Norman Powell (LA Clippers)

Avec Jamal Crawford et Lou Williams, il y a une vraie culture du strip club 6th man chez les Clippers depuis 10 ans. Je les vois bien renouer avec la tradition grâce à Powell, qui apportera ses 18-20 points au scoring tous les soirs sans broncher.

Coach of the Year : Taylor Jenkins (Memphis)

Je vois les Grizzlies faire une très belle saison régulière grâce à l'expérience collective accumulée et à leur fighting spirit. Jenkins fait du super boulot depuis qu'il est à Memphis et je pense qu'un top 2 ou 3 à l'Ouest, ce qui serait une perf incroyable vu la bataille qui s'annonce à l'Ouest, lui assurerait le trophée.

Defensive Player of the Year : Joel Embiid (Philadelphie)

Les Sixers ont passé leur training camp à bosser la défense et ont recruté des spécialistes de cet art avec PJ Tucker, Melton ou House. C'est généralement un trophée qui récompense le point d'ancrage d'une grosse défense et je sens qu'Embiid va un peu moins charger la mule en attaque et se concentrer sur cet autre secteur où il peut être terrifiant lorsqu'il l'a décidé.

Meilleur scoreur : Luka Doncic (Dallas)

Luka est favori des bookmakers pour le MVP, mais je le vois plutôt être scoring champion cette année, à base de 30 pions par match et une moyenne de 47 pts contre les équipes où évoluent des Français...

Champion : Golden State Warriors
Finaliste : Milwaukee Bucks

La golden de Draymond sur Poole va peut-être chambouler certains pronos. Pas les miens. Sans blessure, l'effectif est foutrement deep et encore meilleur que l'an dernier, avec un Stephen Curry qui transpire la confiance. Je vois un back to back, même si on a vu ces dernières années que les certitudes et les effectifs étaient très, très souvent chamboulés par les blessures. En face, Giannis ne laissera pas l'Est lui échapper deux années de suite.

Antoine PIMMEL (@AntoinePimmel)

MVP : Stephen Curry (Golden State)

Je pense que Stephen Curry n’a jamais été aussi fort. Aussi accompli. Ni même aussi libéré, surtout après avoir regagné une bague en plus de son premier trophée de MVP. Les statistiques sont moins insolentes mais le rendu visuel est encore plus dingue qu’en 2016. Les Warriors vont finir dans le top-3 à l’Ouest et les Américains voudront couronner l’un des leurs, l’un des plus grands joueurs de leur Histoire.

Rookie of the Year : Paolo Banchero (Orlando)

Il est prêt et il est déjà la première option de son équipe. Le Magic ne sera pas ridicule cette saison et Paolo Banchero flirtera avec les 20 points par match. La course au ROY sera nettement moins disputée que l’an dernier, même si Keegan Murray et Benedict Mathurin vont se montrer.

MIP : Mitchell Robinson (New York)

Ja Morant, Anthony Edwards… tous ces gars-là sont censés devenir des stars. Je pense qu’ils ne devraient pas être nominés dans cette catégorie (MIP). C’est logique pour des mecs draftés aussi haut de tourner à plus de 20 pions de moyenne sur leur troisième saison. Je vois bien Mitchell Robinson s’imposer enfin pour de bon comme le pivot titulaire des Knicks à plus de 30 minutes par match et des stats quasiment doublées (17 et 11 ?).

6th man of the year : Jordan Poole (Golden State)

Il ne sera pas titulaire, mais il va s’affirmer comme le deuxième meilleur marqueur des Warriors, derrière Stephen Curry, mais devant Klay Thompson. Un All-Star s’il jouait ailleurs.

Coach of the Year : Tyronn Lue (Los Angeles)

J’ai trouvé ça révélateur que Tyronn Lue soit nommé par les GM comme l’un des meilleurs coaches de la ligue. Il fait du super boulot aux Clippers. L.A. sera haut à l’Ouest. Et il ira chercher son trophée. Une belle revanche.

Defensive Player of the Year : Giannis Antetokounmpo (Milwaukee)

J’ai hésité avec Joel Embiid parce que je pense que les Sixers vont finir premiers à l’Est. Mais je vais l’écarter pour la même raison que je l’ai écarté du MVP : je pense que Philly va vraiment tenter de reposer sa star au maximum en misant tout, tout, tout sur les playoffs (pour échouer quand même).

Meilleur scoreur : Luka Doncic (Dallas)

On est potentiellement sur une saison à plus de 30 points, quasiment 10 rebonds et 10 passes. Il finira dans le top-5 pour le MVP et sera pénalisé par le bilan des Mavericks.

Champions : Milwaukee Bucks
Finalistes : Los Angeles Clippers

Le retour des (du) patrons. Giannis Antetokounmpo est le meilleur joueur du monde. Il a beau lancer des fleurs à Stephen Curry, c’est lui le boss. Il va le montrer en juin.

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Damien DA SILVA

MVP : Stephen Curry (Golden State)

En partant du principe que les Warriors vont dominer les débats sur la saison régulière, je vote pour le meilleur joueur de la meilleure équipe. Et avec effectivement l’envie des Américains d’avoir un vainqueur de chez eux, Curry a le profil parfait.

Rookie of the Year : Paolo Banchero (Orlando)

L’ancien de Duke aura la place de se développer au Magic et devrait pouvoir rapidement trouver son rythme. On l’a senti monter en puissance au cours de la préparation et je le vois survoler les débats parmi les rookies.

Most Improved Player : Tyrese Haliburton (Indiana)

J’ai longtemps hésité avec Tyrese Maxey, mais deux gars vont sûrement vampiriser ses stats aux Sixers en saison régulière. Du coup, je mise sur Haliburton, qui devrait avoir le champ totalement libre pour se faire plaisir aux Pacers. Il va devoir faire fort pour faire exploser ses standards, mais il en a le potentiel.

6th man of the year : Jordan Poole (Golden State)

Quasiment la même logique que pour Curry un peu plus haut. Je n’ai pas l’impression qu’il va se laisser déstabiliser par l’affaire avec Draymond Green. Au contraire, l’arrière aura encore plus de choses à prouver. Et même avec sa prolongation en poche, il devrait rester un pétard ambulant en sortie de banc.

Coach of the Year : Steve Kerr (Golden State)

Bon, je crois que ma vision sur la saison à venir se ressent plutôt pas mal, non ? Je vois Golden State survoler les débats au sommet de la NBA dans la lignée du titre obtenu. Et du coup, il me paraît logique de récompenser le travail de Kerr.

Defensive Player of the Year : Rudy Gobert (Minnesota)

Le retour du patron de la catégorie. Pourquoi ? Grâce à son trade. Avec son changement d’équipe, le Français va pouvoir rappeler son impact XXL sur le rendement défensif d’une franchise. Et même individuellement, le pivot risque d’être motivé par ce nouveau défi.

Meilleur scoreur : Kevin Durant (Brooklyn)

Il y a eu débat avec Luka Doncic, mais l’ailier des Brooklyn Nets a connu une intersaison trop mouvementée pour ne pas réagir sur le parquet. Si son corps le laisse tranquille, je pense qu’il aura à cœur de tout casser. Et offensivement, quand il se met en route, il n’y a pas mieux en NBA.

Champion : Golden State Warriors
Finaliste : Milwaukee Bucks

On va finir par me croire fan des Warriors... Mais sans une blessure majeure, cet effectif me paraît trop solide pour ne pas faire le back-to-back. A l’Est, la bataille me semble plus ouverte et il y a surtout des incertitudes (Celtics, Sixers, Nets)… L’expérience incite à miser sur le meilleur joueur pour les Playoffs, et donc les Bucks de Giannis.

Benjamin MOUBECHE (@BenjaminMoubech)

MVP : Jayson Tatum (Boston)

Le franchise player des Celtics ne reçoit pas toujours les louanges qu’il mérite. S’il était déjà l’un des meilleurs scorers de la NBA, Jayson Tatum a passé un cap la saison dernière sur le plan défensif et dans la création. Avec la suspension d’Ime Udoka, son équipe compte plus que jamais sur lui pour les porter dans les hauteurs de la Conférence Est. Le narrative est bien en place pour le désigner comme le joueur le plus "valuable" s’il arrive à trouver le succès avec Boston tout en s’illustrant par ses performances.
Rookie of the Year : Paolo Banchero (Orlando)
 
De Keegan Murray à Shaedon Sharpe, en passant par Bennedict Mathurin et Jeremy Sochan, n’importe quel nom pourrait sortir du chapeau en fin de saison. Le potentiel de surprise est omniprésent. Seulement, s’il doit y avoir un gagnant logique et attendu, ce sera Paolo Banchero. L’ailier a toutes les armes pour aller chercher ce trophée, tant dans ses qualités individuelles que dans le contexte collectif du Magic, qui devrait beaucoup le mettre en avant.
Most Improved Player : RJ Barrett (New York)
 
Très attendu à son arrivée dans la ligue, RJ Barrett stagne au stade de "potentiel" depuis trois ans. Individuellement et collectivement, l’ailier des Knicks doit absolument confirmer cette saison. Il doit d’abord confirmer qu’il est digne de son extension de contrat de 120 millions sur quatre ans et de la hype. Ensuite, confirmer que New York a son mot à dire dans la Conférence Est après un exercice décevant. Un joueur à surveiller de près et un clair candidat au titre de MIP.
6th man of the year : Jordan Poole (Golden Staters)
 
L’arrière, qui vient de signer une extension de contrat impressionnante, sera l’un des remplaçants les mieux payés de la ligue l’année prochaine. Scoreur spectaculaire dans l’âme, il a le profil parfait pour décrocher cette distinction. Avec son potentiel de All-Star, il s’impose aujourd’hui le choix évident.
Coach of the Year : Erik Spoelstra (Miami)
 
Le fait qu’Erik Spoelstra n’ait jamais remporté ce titre est une anomalie. Parmi les meilleurs coaches de la ligue depuis plus d’une décennie, le tacticien du Heat pourrait récupérer son dû si son équipe arrive à s’imposer face aux géants de l’Est. La dimension collective de Miami est souvent louée, à raison, il est désormais temps que quelqu’un soit récompensé pour cela.
 
Defensive Player of the Year : Rudy Gobert (Minnesota)
 
13e défense la plus efficace de la ligue l’année dernière, les Wolves risquent de beaucoup changer avec l’arrivée de Rudy Gobert. Certes, il y a une certaine lassitude à voir le Français soulever le trophée de DPOY si régulièrement. Mais les votants ont déjà fait leur quota de diversité l’année passée en l’offrant à Marcus Smart. Un progrès majeur de Minnesota sur le plan défensif serait un argument massue pour Gobert, en bonne position pour égaler le record de Ben Wallace et Dikembe Mutombo avec leurs quatre titres.
 
Meilleur scoreur : Luka Doncic (Dallas)
 
Avec le départ de Jalen Brunson, Luka Doncic aura davantage de responsabilités offensives cette année. Avec sa palette de moves pléthorique, le wonderboy est nettement capable de dépasser les 30 points par rencontre et de s’emparer du titre de meilleur marqueur. Dans cette catégorie, il apparaît comme le clair favori.
 
Champion : Milwaukee Bucks
Finaliste : Golden State Warriors
 
L’équipe des Bucks, championne en 2021, n’a pas beaucoup changé. L’échec de l’année dernière, en sept matches face aux Finalistes NBA, peut être mis sur le compte de l’absence de Khris Middleton. Avec un Giannis Antetokounmpo toujours plus phénoménal et un effectif en bonne santé, Milwaukee est prêt à reconquérir son trône. Même objectif pour les Warriors, qui s’imposent comme les favoris de l’autre côté du tableau.

Barbara YOUINOU (@BarbaraYouinou)

MVP : Stephen Curry (Warriors)

Ja Morant aurait fait un bon MVP, mais Steph Curry est au sommet de son art. Les Warriors seront encore au rendez-vous en saison régulière, ce qui devrait lui permettre de rafler la récompense.

Rookie of the Year : Paolo Banchero (Orlando)

La franchise n'est pas folle, alors il aura les opportunités de briller et de montrer tout son talent. En plus, il monte bien en puissance en pré-saison.

Most Improved Player : Tyrese Haliburton (Indiana)

Avec le départ de Brogdon, il aura beaucoup de place chez les Pacers. Et surtout, il représente l'avenir de la franchise. Il a aussi beaucoup plus le profil d'un MIP qu'un Anthony Edwards qui, lui, part d'un peu trop haut

6th man of the year : Norman Powell (LA Clippers)

Bon scoreur, joueur fiable... Et en plus le 6th man of the year est une spécialité chez les Clippers.

Coach of the Year : Taylor Jenkins (Memphis)

Même si les Warriors de Kerr feront une saison de folie, la montée en puissance de Memphis et le travail de Taylor Jenkins seront justement récompensés.

Defensive Player of the Year : Rudy Gobert (Minnesota)

J'ai pas mal hésité avec Joel Embiid, mais Rudy Gobert va reprendre "son" trophée. Avec les Wolves, son impact défensif sera toujours aussi important. Et le défi de remporter un quatrième trophée en six ans devrait le motiver à prouver qu'en matière de défense, il reste le boss.

Meilleur scoreur : Luka Doncic (Dallas)

Encore plus facile et encore plus fort en attaque, Luka Doncic a le profil idéal pour être le meilleur scoreur. La seule récompense que devraient avoir les Mavs cette saison.

Champion : Golden State Warriors

Equipe complète, expérimentée... Sur le papier les Warriors ont tout pour rafler encore la mise.

Finaliste : Milwaukee Bucks

Malgré un Giannis XXL, peut être un peu moins d'options chez les Bucks pour choper la bague.

Nicolas SEBIRE

MVP : Joel Embiid (Philadelphie)

Parce qu'il aura certainement ressenti une forme d'injustice l'an passé, et qu'il a échoué deux fois de suite à la seconde place, il va rafler la mise. Luka Doncic sera son dauphin.

Rookie of the Year : Paolo Banchero (Orlando)

A Orlando, il aura carte blanche et c'est pour ça que je lui donne un petit avantage par rapport à Keegan Murray ou Jabari Smith Jr.

Most Improved Player : Tyrese Haliburton (Indiana)

Toujours hyper compliqué ce trophée. Mais je ne vois pas les Pacers si ridicules que ça et Haliburton va être le boss de cette équipe maintenant que Malcolm Brogdon a filé chez les Celtics.

6th man : Norman Powell (Los Angeles Clippers)

Le nouveau pétard ambulant des Clippers. Une valeur sûre au scoring et c'est ce qu'on attend d'un gars venant du banc.

Coach of the Year : JB Bickerstaff (Cleveland)

Oui, je sais énorme, énorme cote. Mais il fait du très bon boulot jusqu'à présent et si Cleveland arrive à choper un avantage du terrain au premier tour derrière les gros de l'Est, il a tout pour être la très belle surprise de la saison.

Defensive Player of the Year : Giannis Antetokounmpo (Milwaukee)

J'ai hésité avec Bam Adebayo mais Giannis est clairement celui autour duquel on peut articuler tout un système défensif avec un énorme impact. Peut-être même encore plus que Rudy Gobert. Il peut défendre partout, sur tous les postes.

Meilleur scoreur : Luka Doncic (Dallas)

Second au titre de MVP, Luka se consolera avec ce titre de meilleur marqueur à plus de 31 points/match.

Champion : Los Angeles Clippers
Finaliste : Miami Heat

Terminé la malédiction pour les Clippers. Enfin, ils seront épargnés par les blessures et malgré une saison régulière pas folle, tout le monde sera en forme pour les playoffs. On est toujours ébahi lorsqu'une équipe a autant d'atouts à tous les postes, et souvent à tort, mais là tout me paraît vraiment équilibré entre stars, joueurs majeurs et roles players. D'autant plus que Tyronn Lue semble très apprécié par tous pour ses méthodes.

Bonus - Bide de la saison : Los Angeles Lakers

Tout est mis en œuvre pour que les Lakers se cassent la gueule encore une fois. Effectif ni complémentaire ni moderne, coach rookie dans une franchise où la pression est trop importante pour un débutant, Anthony Davis qui rate un match sur trois. En fait, tout sera concentré sur LeBron et le record de Kareem, ce qui n'est évidemment pas bon du tout. Bref, un cocktail bien pourri pour un nouvel exercice désastreux.