MVP Race Vol.1 : La couronne pour le « King », derrière ça pousse !

Tous les mois retrouvez notre point sur la course au titre de MVP. Voici notre premier volume.

MVP Race Vol.1 : La couronne pour le « King », derrière ça pousse !

4- Luka Doncic (Dallas Mavericks)

Ses stats : 29.9 points, 10.6 rebonds et 9.4 passes à 48.6% en 34 minutes. Qu'est ce qui caractérise un candidat sérieux au titre de MVP ? La répétition de performances d'élite et la constance. Luka Doncic ne peut pas être pris comme autre chose qu'un challenger sérieux à l'heure qu'il est. On s'est même méchamment retenu pour ne pas le mettre plus haut dans ce classement, mais il faut savoir raison garder. Les Mavs sont en forte progression par rapport à la saison dernière, mais leur bilan n'est pas encore assez bon pour justifier un couronnement précoce du Slovène. En attendant, Doncic est ce qu'il y a de plus fichtrement excitant en NBA cette saison et possiblement sur les années à venir. Le niveau auquel il évolue va lui ouvrir les portes du All-Star Game, c'est une certitude, et probablement d'une All-NBA Team s'il maintient ne serait-ce que 70% de cette cadence folle. A 20 ans, l'ancien Madrilène réussit une meilleure saison sophomore que des légendes vivantes comme Magic Johnson ou LeBron James. Doncic est en tête du classement des triple-doubles et empile les copies gourmandes avec plus d'efficacité et d'adresse que d'autres spécialistes de la vie en 3D comme Russell Westbrook. Techniquement, "Cool Hand Luka" est un leader parfait pour Dallas et sa capacité à créer, déjà, une connexion intéressante avec Kristaps Porzingis le prouve. Les sophomores ne sont jamais vraiment considérés pour le titre de MIP, mais le boost statistique par rapport à sa saison rookie déjà assez magnifique est significatif. En plus de battre des records de précocité, Luka Doncic gagne en justesse et en adresse au fil des matches, sans connaître pour le moment de problèmes d'endurance. Son défi sera d'ailleurs là : prouver que le travail intensif qu'il a effectué durant l'été peut lui permettre de conserver ce niveau irréel sur 82 matches pour ramener Dallas en playoffs et jouer les trouble-fêtes.