Les 10 joueurs les plus décevants du début de saison

Certains joueurs NBA nous ont vraiment frustrés sur ce début de saison et nous les avons réunis dans ce papier.

Les 10 joueurs les plus décevants du début de saison

Duncan Robinson (Miami Heat)

En NBA, on aime les spécialistes. Des gars qui n’ont qu’une seule tâche, qu’une seule mission, qu’un seul job, tournés uniquement de leur seul vrai point fort. Duncan Robinson en fait partie. Son seul but sur le terrain, c’est de courir et de marquer des paniers à trois-points. Le plus beau, c’est qu’il va palper 90 millions de dollars sur 5 ans juste pour ça.

Sauf que… il ne met plus un caillou dans le cercle depuis qu’il a paraphé son contrat. Robinson est vraiment en panne d’adresse. 31% à trois-points en 9 tentatives par match. Contre 40% la saison d’avant et encore 44% la précédente. Ça devient problématique pour le coco. Va falloir mettre dedans !

Kemba Walker (New York Knicks)

Le constat pourrait s’étendre aux recrues des Knicks et donc à Evan Fournier. Mais Kemba Walker est quand même le cas le plus problématique. Signé pour 20 millions sur deux ans par la franchise new-yorkaise, l’ancien meneur All-Star semblait vraiment à la masse. Surtout en défense. Absolument terrible en défense. Pas de taille – bon ça, ce n’est pas de sa faute – pas d’envie, pas d’effort…

Kemba Walker, déjà le clap de fin chez les Knicks ?

Même en attaque, c’est la débandade. 11,7 points contre plus de 19 l’an passé, à Boston. 43% aux tirs et à peine 3 passes décisives. Walker n’a plus la carrure d’un titulaire. Le problème, c’est que les Knicks ont déjà leur sixième homme de luxe avec Derrick Rose. En gros, il n’y a pas de place pour lui. Du coup, Tom Thibodeau l’a écarté de la rotation et la franchise cherche déjà à s’en séparer. Un bel échec.

Blake Griffin (Brooklyn Nets)

En voilà un autre qui se retrouve coincé hors de la rotation à New York. Mais cette fois-ci aux Nets. Comme Kemba, Blake Griffin était titulaire en début de saison avant que son coach se décide à arrêter les pots cassés. Du coup, direction le bout du bout du banc. Logique. L’ancien All-Star est à nouveau l’ombre de lui-même. Il est même parti pour faire sa pire saison en carrière avec pour l’instant 5,5 points par match et 31% aux tirs.

Plus de physique, plus d’adresse et donc plus rien pour Griffin. Le changement de statut est dur à digérer. Mais c’est à lui d’essayer de retrouver une vraie condition physique et du touché pour au moins apporter en sortie de banc à Brooklyn.

De’Aaron Fox (Sacramento Kings)

Les Kings pouvaient prendre un tarif de groupe. Mais il fallait en choisir un seul et De’Aaron Fox aspire à être le leader de cette franchises, non ? Bon, ça ne veut pas dire que tout doit lui retomber dessus mais à un moment sa responsabilité peut aussi être engagée. Si cette équipe ne décolle pas, c’est peut-être aussi un peu de sa faute.

Le jeune meneur est souvent considéré comme sous-estimé, parfois même cité comme un potentiel All-Star. Mais pour l’instant, il n’élève pas le jeu de sa formation. Il est même nettement moins tranchant que la saison passée avec 20 points de moyenne – contre 25 – 43% aux tirs et 27% à trois-points. Le coaching, les dirigeants, y sont aussi pour beaucoup. Mais il n’y a pas de pilote à Sacramento. Même avec Fox sur le terrain.

Damian Lillard (Portland Trail Blazers)

On t’aime de tout notre cœur mais franchement… 21 points, 39% aux tirs et 30% à trois-points. Damian Lillard est la superstar la plus décevante du début de saison. Ses pépins de santé y sont sans doute aussi pour quelque chose mais un tout autre départ était attendu après avoir laissé planer le doute sur ses envies de départ pendant l’intersaison.

Lillard n’y est pas du tout, à l’exception de quelques bons matches. C’est dommage parce que l’équipe de Portland dispose d’un petit potentiel intéressant. Elle pourrait prendre une toute autre dimension si sa superstar retrouvait de sa superbe. Ça viendra peut-être sur la deuxième moitié de saison. De toute façon, mieux vaut tard que jamais.

Caris LeVert (Indiana Pacers)

Ce sont tous les Pacers qui sont nuls mais Caris LeVert est le symbole de cette équipe plus que correcte sur le papier mais décevante depuis le début de la saison. Le jeune arrière est clairement en-dessous de ce qu’il avait montré à son arrivée dans l’Indiana. Comme si la présence de Chris Duarte l’empêchait de développer son jeu.

13,9 points, 40% aux tirs, 25% à trois-points et 2,9 passes… LeVert fait partie de ces arrières qui manquent de volume et qui peuvent vite passer de « joueur essentiel » à « boulet qui serait paradoxalement moins utile qu’un joueur moins fort mais plus complet. »

Bogdan Bogdanovic / Danilo Gallinari (Atlanta Hawks)

Item groupé pour les deux recrues phares de l’intersaison 2020 des Hawks. Bon, le Serbe est un peu moins à critiquer que son compère italien. Puis les deux ont connu des pépins physiques. Mais ils n’arrivent pas à sublimer cette équipe d’Atlanta. Danilo Gallinari est même à côté de la plaque.

L’intérieur ne sert presque plus à rien et il court après son rythme. Ses statistiques font de la peine : 7,9 points, 37% aux tirs… c’est le désert.

Davis Bertans (Washington Wizards)

Le comptable des Wizards doit se demander pourquoi il continue de faire des chèques aussi lourds pour Davis Bertans. Le Letton a vraiment braqué la banque. Il a négocié 80 millions de dollars sur 5 ans. Et depuis… il ne fait plus rien. Comme si le basket avait déserté son corps.

Attention, la chute est vertigineuse : 15 points de moyenne à 42% à trois-points avant de signer le deal. 5,5 points à 26% derrière l’arc deux saisons plus tard. Une pure arnaque. Le pire, c’est que Washington est quand même deuxième à l’Est ! Si seulement il retrouvait son tir, ça pourrait donner encore plus de poids à la rotation des Wizards.

Toute l’équipe des New Orleans Pelicans

Arrêtez le massacre, vendez la franchise, virer le GM, dégagez les ¾ de l’effectif. Merci, au revoir.