Trade deadline : Les besoins pour chaque équipe à l’Ouest

On s'est demandé pour chaque équipe de la Conférence Ouest ce dont elles auraient besoin avant la trade deadline en NBA.

Trade deadline : Les besoins pour chaque équipe à l’Ouest

Dallas Mavericks

Besoins : Un ailier-fort 3 and D

La franchise texane s’est déjà saignée en tours de draft en faisant venir Kristaps Porzingis puis Kyrie Irving au cours des cinq dernières années. Sa marge de manœuvre pour recruter est réduite. L’effectif est assez talentueux, surtout avec un Luka Doncic fantastique aux commandes mais ça manque encore de bons joueurs de devoir fiables autour.

Tim Hardaway Jr réalise une belle saison, Grant Williams apporte sa touche, Dante Exum a été précieux par moment et Derrick Lively est intéressant même si expérimenté. Il manque encore un poste quatre de qualité capable d’étirer les lignes autour de Doncic et Irving. C’est pourquoi les Mavericks sont si souvent cités dans les rumeurs concernant Pascal Siakam (avant son transfert aux Pacers) ou Kyle Kuzma. Mais une option moins chère, comme PJ Tucker, paraît plus abordable.

Denver Nuggets

Besoins : Un arrière ou ailier confirmé de plus sur le banc

Les champions en titre sont toujours aussi solides mais ils ont moins de marge que la saison dernière. Logique, après les départs de Bruce Brown et Jeff Green pendant l’intersaison. Peyton Watson a progressé mais sans doute pas au point de peser en playoffs et Christian Braun stagne un peu.

Faire venir un Alex Caruso serait un coup exceptionnel mais les Nuggets n’ont pas vraiment de picks à offrir si ce n’est un swap sur l’année 2024, ce qui n’a très peu d’intérêt pour 99% des franchises. Il est plus probable que la franchise du Colorado se rabatte sur le marché des buyouts et misent sur la santé de ses joueurs majeurs.

Golden State Warriors

Besoins : Une deuxième option fiable à 20 points par match

La montée en puissance de Jonathan Kuminga rend son transfert de moins en moins plausible même si, forcément, sa valeur est plus haute maintenant qu’il enchaîne les performances à 20 points chaque soir. Plus haute, certes, mais pas encore assez pour convaincre une équipe de lâcher un All-Star (par exemple Lauri Markkanen). Le céder contre Jerami Grant ne serait pas spécialement judicieux non plus vu la valeur du contrat de l’ailier prolongé par les Trail Blazers lors de la dernière intersaison.

En revanche, l’explosion de Kuminga peut pousser un peu plus Andrew Wiggins vers la sortie. Le Canadien est particulièrement décevant cette saison et les Californiens peuvent essayer de limiter la casse en balançant son contrat aux Hornets ou aux Pistons. Par exemple en l’échange de Gordon Hayward.

L’ancien All-Star a le profil pour briller au sein du système de Steve Kerr. C’est un moins bon défenseur que Wiggins – quand ce dernier est engagé – mais c’est un meilleur shooteur et un meilleur playmaker. Il mérite mieux que de jouer à Charlotte. Golden State peut sinon envoyer Chris Paul dans sa Caroline du Nord natale puisque son salaire est quasiment identique à celui d’Hayward.

Un trade de l’un des cadres historiques – Draymond Green ou Klay Thompson – paraît très peu probable en cours de saison. Ça forcerait les Warriors à changer complètement leur manière de jouer et ils n’ont pas le temps pour ça.

Houston Rockets

Besoins : Un scoreur en sortie de banc

Déterminée à retrouver les premiers rôles en faisant venir des vétérans l’été dernier, la franchise texane pointe à la onzième place de la Conférence Ouest en partie grâce aux apports de Fred VanVleet et Dillon Brooks. L’équipe alterne le bon et le moins bon mais elle reste dans la course au play-in.

Son cinq majeur tourne bien mais le banc laisse parfois à désirer, même si Cam Whitmore semble pendre du galon depuis quelques matches. Il faudrait au moins un scoreur capable de mettre un peu le boucan dans les défenses adverses en sortant du banc. Les profils de ce type sont assez nombreux en NBA et les Rockets ont plein d’atouts à leur disposition entre les jeunes qui ne font plus vraiment partie du projet et les tours de draft amassés lors de différents trades.

Los Angeles Clippers

Besoins : Un renfort de plus sur le banc

C’est un peu le même besoin pour la majorité des contenders. Ils sont a priori déjà très solide mais peuvent toujours ajouter un huitième ou neuvième homme de qualité pour étoffer la rotation ou palier à une éventuelle blessure. Les Clippers ont déjà anticipé la deadline en faisant venir James Harden en novembre. Après des débuts délicats, l’équipe a trouvé la bonne formule en faisant sortir Russell Westbrook du cinq majeur.

Les Angelenos cartonnent depuis et ils ont notamment battu les Celtics et les Nuggets, deux autres sérieux prétendants au titre. Westbrook, Daniel Theis et Norman Powell sont les trois principaux joueurs utilisés par Tyronn Lue en sortie de banc. Si les dirigeants en trouvent un de plus, en sacrifiant PJ Tucker et leur dernier pick disponible (2030), ils trouveront sans doute un autre basketteur confirmé capable de faire de L.A. une armada de tout premier plan.

Los Angeles Lakers

Besoins : Des « two way players »

Les Lakers sont traditionnellement connectés aux plus grands noms du marchés. Les Zach LaVine, Dejounte Murray… si l’intérêt de la franchise pour ces joueurs là a du sens, il ne faut pas oublier non plus qu’il y a une logique marketing pour les médias à mettre en avant toutes ces rumeurs. Dans les faits, des deals ne sont pas si simples à mettre en place.

Los Angeles peut déjà compter sur LeBron James et Anthony Davis. Plus qu’une troisième star, il faut des basketteurs capables d’impacter le jeu des deux côtés du terrain à leurs côtés. C’est ce qui manque à cet effectif et c’est ce qui explique pourquoi Darvin Ham a autant de mal à trouver sa rotation idéale.

Rob Pelinka a déjà fait des miracles autour de la deadline l’an passé et il devra rééditer la performance pour relever une formation finaliste de Conférence mais pour l’instant seulement neuvième de la Conférence Ouest. Le GM a encore plusieurs assets à refourguer : D’Angelo Russell, bien sûr, même si ses performances récentes peuvent laisser penser que les Lakers ne s’en sépareront pas sans obtenir une contrepartie très solide. Mais aussi Rui Hachimura, Taurean Prince, éventuellement Gabe Vincent. En tout cas, un move semble nécessaire à L.A. pour relancer la machine.

Memphis Grizzlies

Besoins : Des picks

Avec les blessures de Ja Morant et de Desmond Bane, les Grizzlies ont changé d’optique cette saison. Ils ont l’occasion de dénicher un choix de draft haut placé en attendant le retour de leurs jeunes stars l’an prochain. Ce serait l’occasion parfaite pour ajouter un talent de plus au noyau dur déjà en place.

En attendant, autant échanger quelques vétérans – Luke Kennard est un sérieux candidat pour un trade – afin de maximiser la descente au classement tout en récupérant des tours de draft qui pourront éventuellement servir à nouveau dans des transferts futurs quand Memphis retrouvera une place dans le top-8 à l’Ouest.

Minnesota Timberwolves

Besoins : Du shooting

Les Timberwolves sont sérieux. Ils sont premiers à l’Ouest à l’approche du All-Star Game et ils ont deux vrais stars plus un Rudy Gobert revenu à son meilleur niveau. Cette équipe a comme plancher une solide assise défensive et elle se repose principalement sur le talent d’Anthony Edwards et Karl-Anthony Towns en attaque. Mais pour passer un cap supplémentaire et voyager encore plus loin en playoffs, elle aura sans doute besoin de mettre la main sur quelques shooteurs susceptibles d’étirer les lignes pour « Ant Man. »

Trade deadline : Les besoins pour chaque équipe NBA à l’Est

New Orleans Pelicans

Besoins : La santé pour Zion Williamson

Ce n’était honnêtement pas facile de trouver un besoin pour les Pelicans parce que cette équipe donne tout de même l’impression d’avoir presque tous les ingrédients pour rivaliser avec les meilleurs à l’Ouest. Il faut juste que Zion Williamson soit en forme. Et qu’il ait envie.

Oklahoma City Thunder

Besoins : De l’expérience sur le banc, surtout à l’intérieur

Le Thunder est peut-être déjà prêt à jouer les premiers rôles. La franchise occupe pour l’instant la troisième place de la Conférence Ouest et elle est en course pour terminer en tête. OKC ira en playoffs avec l’avantage du terrain et avec l’ambition d’aller le plus loin possible. Sauf que son effectif reste très inexpérimenté. Ce sera tout nouveau pour les Jalen Williams, Chet Holmgren, Josh Giddey et compagnie.

Le GM Sam Presti peut être tenté de taper dans son trésor de guerre (un nombre incalculable de picks sur les prochaines saisons) pour réaliser un gros move en sacrifiant Giddey par exemple. Mais on peut imaginer que le Thunder voudra se tester au moins une fois en playoffs avec son jeune noyau dur avant de prendre une décision forte.

Par contre, des renforts à la marge, pour voyager loin avec un banc plus solide, ne sont pas à exclure. En attachant le contrat de Davis Bertans à des tours de draft, le front office peut mettre la main sur n’importe quel vétéran ou presque. Qu’il s’agisse de Bojan Bogdanovic, de son homonyme Bogdan ou encore d’Alex Caruso. Il faudrait peut-être surtout ajouter un peu de viande dans la peinture afin de protéger Holmgren. Pourquoi pas Andre Drummond, qui a l’air de vraiment s’être muté en vétéran précieux toujours capable de gober 15 rebonds en 8 minutes ?

Phoenix Suns

Besoins : Aller plus loin dans le all-in en sacrifiant de la profondeur pour un joueur clé

Miles Bridges est parfois annoncé dans l’Arizona et ce serait assez fou que les Suns arrivent à mettre la main sur un joueur à 21 points et 7 rebonds de moyenne après avoir déjà cédé autant d’assets pour faire venir Kevin Durant et Bradley Beal au cours des douze derniers mois. Mais Phoenix patine malgré son « Big 3 » et les signatures de l’intersaison n’ont pas forcément fait la différence.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, cette équipe a de la profondeur mais rares sont les joueurs qui ont réussi à vraiment s’imposer dans la rotation. James Jones peut essayer d’attacher deux ou trois d’entre eux dans l’espoir de faire venir un vétéran qui saura contribuer régulièrement sur 20 minutes. Royce O’Neale, Bojan Bogdanovic… il y a des cibles potentielles. Les Suns semblent parfois loin de pouvoir lutter pour le titre mais ils sont peut-être à un ajustement près de faire très mal à l’Ouest.

Portland Trail Blazers

Besoins : Refourguer Malcolm Brogdon au prix fort

Les Trail Blazers sont entrés dans une nouvelle ère suite au départ de Damian Lillard l’été dernier. L’équipe se reconstruit autour d’Anfernee Simons, Scoot Henderson, Shaedon Sharpe et éventuellement Deandre Ayton. Mais le projet n’est pas encore tout à fait clair. En attendant de savoir où ils veulent aller, avec qui exactement ils veulent construire, les dirigeants n’ont pas d’intérêt à se précipiter.

Jerami Grant est un joueur convoité mais il vient de signer son nouveau contrat. Malcolm Brogdon est peut-être une option plus crédible pour un trade mais Portland ne doit pas hésiter à demander au moins un tour de draft, quitte à repousser l’échéance.

Sacramento Kings

Besoins : Un ailier-fort de premier plan ?

Harrison Barnes fait des bons matches mais le plafond des Kings paraît tout de même limité à moins de faire venir un talent de plus en Californie. Pascal Siakam n’avait pas l’air enchanté par Sacramento. Kyle Kuzma serait-il une option crédible ?

San Antonio Spurs

Besoins : Du temps… et peut-être un meneur

Vu le nombre de matches restants, les Spurs n’ont pas forcément besoin de vraiment se chercher le meneur qui combinera avec Victor Wembanyama dans les années à venir. Ils ne sont pas en course pour le play-in et vont tranquillement drafter dans le top-5 en juin prochain. Les rumeurs évoquant Trae Young ou Dejounte Murray relèvent du fantasme.

San Antonio peut toujours essayer de transférer des joueurs comme Cedi Osman et Doug McDermott pour s’offrir encore plus de flexibilité et peut-être même des picks au second tour. Ça suffira pour l’instant.

Utah Jazz

Besoins : Récupérer une bonne contrepartie contre certains vétérans

Le Jazz ne doit pas faire la même erreur que les Raptors et végéter trop longtemps entre la huitième et la douzième place sans se séparer de ses vétérans alors que le plafond de l’équipe est de toute façon limité. Kelly Olynyk peut servir pour un concurrent au titre et il y a un tour de draft à récupérer. Talen Horton-Tucker est aussi susceptible de se retrouver sur le marché.