Les Brooklyn Nets ne se sont pas contentés de signer Kevin Durant et Kyrie Irving en 2019. Un an après, ils profitaient de la situation aux Houston Rockets pour faire venir James Harden, qui réclamait à partir pour rejoindre l’armada naissante dans la grosse pomme. Une « super team » XXL. Si les motivations pour faire venir le barbu semblent évidentes – dominer la ligue par exemple ? – il faut savoir que ça allait au-delà de l’assemblage du potentiel trio.
En effet, selon le journaliste Anthony Puccio, le propriétaire des Nets, Joe Tsai, voyait en Harden « une assurance. » Un pilier sur lequel l’équipe et KD pouvaient se reposer si jamais Kyrie Irving venait à manquer à l’appel… pour n’importe quelle raison. Et probablement pour un motif autre qu’une blessure. Pour faire plus simple, les New-yorkais anticipaient déjà une situation délicate avec le meneur All-Star. Ça paraissait de toute façon inévitable.
Sources explained last year that Tsai was unhappy during Kyrie Irving’s hiatus in the 2020-21 season.
Thus, trading for James Harden not only assured a superteam, but provided insurance in the event Kyrie wasn’t available — no matter what the reasons were/are.
— Anthony Puccio (@APOOCH) October 12, 2021
Tsai n’avait par exemple pas apprécié la période au cours de laquelle Irving s’est mis à l’écart du groupe en début d’année. Le joueur n’avait indiqué aucun motif à ses dirigeants et il était apparemment atteint par les événements survenus au Capitol à Washington en janvier dernier.
Kyrie Irving n’est pas stupide. Ses prises de positions sont souvent louables, parfois critiquables. En revanche, c’est vrai que son attitude le rend particulièrement difficile à gérer pour une organisation. Son refus de se faire vacciner ne va pas dans le sens du bien commun, ni pour la santé de ses concitoyens, ni pour le bien-être de ses coéquipiers. Et ils collent encore moins avec les ambitions de la franchise. L’avantage, pour les Nets, c’est qu’ils peuvent tout à faire aller au bout avec Durant et Harden…
Kyrie Irving n’est pas anti-vaccin, il veut juste être… « la voix des sans voix »