Le cinq magique des Pelicans

Jrue Holiday - Eric Gordon - Tyreke Evans - Ryan Anderson - Anthony Davis. Le cinq des New Orleans Pelicans en fin de match a fière allure.

Le cinq magique des Pelicans
[caption id="attachment_119526" align="alignleft" width="300"] Trois des cinq membres du cinq magique des New Orleans Pelicans. Et Jason Smith.[/caption] Deux des « cinq meilleurs joueurs » des New Orleans Pelicans se trouvent sur le banc. Pour une histoire de poste et d’équilibre offensif, Ryan Anderson et Tyreke Evans ne débutent pas dans le cinq de départ. En revanche, ces deux-là sont souvent alignés avec les trois cadres Jrue Holiday, Eric Gordon et Anthony Davis, dans les moments chauds. Ce qui nous donne un cinq plutôt excitant à voir jouer avec Holiday à la mène, Gordon à ses côtés dans le backcourt, Evans et Anderson à l’aile et Davis au milieu. Un cinq de qualité qui a pour coutume de détruire ses adversaires en attaque.
« Quand Anthony (Davis) est sur le terrain, il concentre l’attention. Ça me laisse des tirs ouverts. Tyreke peut attaquer le cercle et créer lui aussi des espaces. On sait comment jouer ensemble tous les cinq », explique Ryan Anderson.
Depuis le retour de blessure de ce dernier, les Pelicans sont intraitables avec quatre victoires en six rencontres. Anderson n’y est pas pour rien. L’intérieur « fuyant » de New Orleans a complètement relancé la franchise en apportant une menace supplémentaire derrière l’arc. Gordon, Holiday et Evans (métamorphosé depuis six matches) ont donc plus d’espaces pour attaquer le cercle à outrance. En conséquence, ce cinq des Pelicans marque 132 points sur 100 possessions en moyenne !!!!! Un must. Et de très, très, loin. Il y a tout de même un côté négatif. Gordon n’est pas un grand défenseur et Evans est trop petit pour défendre sur des grands ailiers à qui il rend en général 10 cm. Ryan Anderson n’a jamais été une référence dans ce domaine. Quand à Anthony Davis, il est juste impressionnant mais sa seule présence ne suffit pas à régler tous les maux défensifs de sa formation. Ce cinq magique encaisse donc 116 points pour 100 possessions. Ce qui fait toujours un différentiel de +16 en faveur des hommes de Monty Williams…ce dernier devrait de plus en plus s’appuyer sur ses cadres.
« C’est un cinq qui peut poser des problèmes mais on doit apprendre à mieux défendre. On ne met pas un cinq défensif pour mieux défendre. N’importe quel joueur qui est sur le terrain doit défendre dur. J’aimerais donner plus de temps de jeu à ce groupe. »
Nous aussi on en redemande encore et encore !