"L'arbitre arrive sur l’action, m’indique qu’il a entendu, mais me dit de garder mon calme, que le jeu va reprendre. Moi, je ne pouvais pas laisser le jeu reprendre. J’avais envie de parler avec ces gens-là, de leur adresser un petit mot. Donc je vais vers eux en leur disant : « Moi je suis un bonobo ? Moi je suis un bonobo ? » À ce moment-là, l’arbitre me dit qu’il ne faut pas parler avec les gens du public, que ça va se retourner contre moi, que je vais me prendre une faute technique. À partir de là, c’est allé très vite. Mon coach m’a sorti. En une fraction de seconde, j’ai réalisé qu’on m’avait insulté de bonobo et que c’est comme si l’on m’avait coupé la langue derrière, en me disant que je n’avais rien le droit de dire, de faire et que je devais encaisser pour continuer à jouer tranquillement. J’ai donc pris la décision de quitter le terrain et je suis resté sur cette position-là. J’avais envie de marquer les esprits, marquer le coup".Et on le comprend ! On espère qu'il y aura des suites à cette affaire, que le spectateur sera retrouvé et condamné, mais aussi que cela incitera à une gestion plus ferme autour d'incidents aussi déplorables. Un match doit pouvoir être stoppé, définitivement s'il le faut, quand des arbitres ou des acteurs du match certifient qu'ils ont entendu des propos racistes.
J’ai décidé de quitter le terrain aujourd’hui à Charleville Maiziere après cette phrase d’une personne dans les gradins « relève toi bonobo » et le comble je me suis fait menacer de prendre une faute technique parce que j’avais des choses à leur dire.. 1/2
— Loic akono ( Lockobarber ) (@Loicak9) January 29, 2023
