Rasheed Wallace : « Nous sommes des chiens »

Après deux ans de retraite, Wallace a faim et il a déjà gagné la confiance de son coach. Au détriment de Marcus Camby ?

Sheed is back ! En seulement quelques matches, Rasheed Wallace, s'est déjà affirmé en tant que leader que ce soit à l'entraînement, dans le vestiaire, sur le banc ou sur le terrain. Première victime du retour de l'ancien Celtic, Marcus Camby, attendu comme un soutien majeur à l'intérieur, n'est pas entré en jeu une seule fois lors des deux derniers matchs. L'expérimenté pivot a mis du temps à se remettre d'une élongation au mollet et il est sans doute encore loin d'être à 100 % de ses moyens. Pourtant, il considère lui même qu'il va mieux et qu'il est apte à jouer. Il est toutefois resté sur le banc contre les Grizzlies même quand Tyson Chandler et Wallace ont atteint leurs cinq fautes, Mike Woodson préférant lancer Kurt Thomas. Et si le coach de Big Apple décide pour le moment de privilégier l'option Wallace en sortie de banc, c'est qu'il apprécie notamment sa polyvalence. Le vieux grognard, intérieur rugueux défensivement, est capable de capter des rebonds mais également de tenter sa chance à trois points, véritable arme fatale de New York en ce début de saison. Sheed peut en tout cas se satisfaire d'avoir réussi son come back après des semaines de remise en forme à l'écart du groupe. Mais à l'heure actuelle, il souhaite avant tout contribuer au succès de son équipe. Pour preuve, il a encore en travers de la gorge le premier revers subi par les Knicks contre les Grizzlies.
« Nous sommes des chiens. On se bat et on se soutient mutuellement », a-t-il confié au N.Y. Post. « Ce n’est pas comme si on cherchait des coupables quand on perd, comme si on disait  que c’est la faute de Carmelo Anthony ou la mienne. Non, on perd ensemble. Voilà pourquoi nous sommes des chiens. On est soudés et on a du cœur. »
Du coeur il en faudra ce soir contre une équipe d'Indiana (18 heures, sur beIN Sport) qui, contrairement aux New-yorkais, est en difficulté en ce début de saison (4 V - 6 D) et peine à retrouver sa bonne dynamique de l'an dernier.