Le jour où Rob Le Mytho a inventé une drogue

Un nouvel épisode de la vie de Rob le Mytho, concentré sur le jour où il a créé une drogue pour devenir incarottable.

Le jour où Rob Le Mytho a inventé une drogue

Toute ressemblance avec un personnage d'une série diffusée sur Canal + est purement fortuite.

- Rob Pelinka : Hey, je vous ai déjà raconté le jour où j’ai arrangé un p’tit restau en tête-à-tête entre Kobe et Heath Ledger après la sortie de Batman ?

Rob Pelinka a utilisé Kobe pour ses mensonges

- Anthony Davis : Mais Rob, Heath Ledger est décédé six mois avant la…

(LeBron James met discrètement un léger coup de coude dans les côtes d’Anthony Davis pour lui faire comprendre de laisser Rob continuer. Davis s’écroule, se froisse trois côtes et se tort le poignet en tombant mais fait mine que tout va bien et se relève tant bien que mal pour se rassoir.)

- Rob Pelinka : Non c’est vrai je vous l’ai déjà raconté celle-là, elle est gol-ri. Scusez-moi les frères, j’sors d’une nuit de malade avec Jeanie, j’sais plus ce que j’dis.

- LeBron James : Ah donc toi et Jeanie Buss ?

- Rob Pelinka (grand sourire en coin, tout fier) : Ouais man. Mais attention faut rien balancer les mecs. Mais c’est vrai que Jeanie et wam, c’est bien chaud. Après tranquille ça reste le boulot en journée on bosse et le soir j’lui fais des trucs de ouf. Elle en peut plus la meuf. Ça me rappelle mon ex, Jennifer Aniston que j’avais géré à l’époque où j’avais inventé une drogue.

- Anthony Davis : Wow, t’as inventé une drogue ?

- Rob Pelinka : Ben ouais man. J’étais obligé. Ça remonte à y’a un an à peu près. J’venais d’me prendre une grosse carotte à cause de deux bâtards qui m’ont indiqué un mauvais biz. En gros, j’étais posé dans mon bureau, tranquille en train d’me faire masser les ieps par une mexicaine quand t’as deux keums qui font irruption et qui commencent à m’supplier de recruter Russell Westbrook. Et vous m’connaissez les reufs, quand j’me fais masser les ieps, j’ai pas toute ma tête.

- Anthony Davis : Mais c’est nous qui t’avons dit de prendre Russ…

(LeBron James met discrètement un léger coup de pied dans les jambes d’Anthony Davis pour lui faire comprendre de ne rien dire. La jambe de Davis se plie en deux et il se tourne la cheville au passage mais il arrive tant bien que mal à se relever pour se rassoir).

- Rob Pelinka : Donc vazy, j’prends le téléphone, j’appelle deux, trois contacts à moi vers la Maison Blanche et j’fais le deal pour récupérer Westbrook. Mais déjà le gars il est arrivé à Los Angeles, j’le sentais pas. J’y connais pas grand-chose au basket tu vois mais quand même frère, j’sais qu’il faut tirer dans le panier et pas sur l’horloge au-dessus… enfin, bref, le mec arrive et il est nul. Une énorme de-mer frère. Et là, j’me dis plus jamais j’vais m’faire carotte.

- LeBron James : Chaud.

- Rob Pelinka : Là où j’ai vraiment eu le déclic c’est un soir de janvier. J’étais posé tranquille dans la loge du Staples, y’avait Jeanie qui me caressait discrètement les yeuks, franchement j’étais bien. Et là, t’sais pas y s’passe quoi, Westbrook y tente un tir à quatre mètres, ça tape la tranche, la balle elle revient en plein dans la gueule d’une meuf qui passait au huitième rang des tribunes, elle s’casse la gueule, elle renverse de la bière partout, ça pleure, ça s’embrouille en tribunes et là t’as la nana qui crie en montrant Westbrook : « mais c’est pas moi, c’est lui cet abruti. » Mauvais dél.

- LeBron James : Chaud.

- Rob Pelinka : Jeanie elle commence à sortir sa main d’mon calbar et j’vois elle fait la gueule. Elle m’dit « c’est toi qui a ramené ce gros nul. » Bon, le lendemain, pas l’choix, obligé de faire quelque chose tu vois. C’est là où j’me suis dit qui fallait inventer la drogue pour devenir incarottable. Heureusement, j’ai grandi à Chicago donc j’connais deux ou trois gars dans le milieu. Tac, j’appelle mes contacts à la NASA new-yorkaise et on commence à plancher sur le ke-tru. On bosse, on bosse, et huit heures après, c’est bon, on tient le produit.

- Anthony Davis : Mais c’est vraiment légal ça Rob… ?

(LeBron James jette un regard noir en direction d’Anthony Davis pour lui faire mine de laisser Rob continuer. Davis tombe en arrière, se casse la gueule et se déchire légèrement un muscle de l’épaule mais finit par se relever tant bien que mal pour se rassoir.)

- Rob Pelinka : Je prends la pilule et j’fais un test j’appelle les Rockets. Ça commence à négocier et il le gars y m’dit : « je te file John Wall contre Russell Westbrook si tu me rajoutes un pick et Talen Horton-Tucker. » J’rigole. Lui y comprend ap pourquoi j’rigole. Mais moi j’rigole parce que je sais que ça a marché. J’suis devenu incarottable.

- LeBron James : T’as fait quoi ensuite ?

- Rob Pelinka : J’ai direct senti le potentiel du machin. Du coup, j’commence à aller voir les GM et à leur refourguer la gue-dro. Et là tout le monde m’appelle, tout le monde en veut. Y’avait la deadline des trades qui approchait et personne voulait s’faire carotte. On commence à faire du biff… Mais un biff !!! On en a vendu à tout le monde. Sauf aux Kings, parce que sinon c’est pas marrant.

- LeBron James : Bien joué.

- Rob Pelinka : Ouais mais mauvais dél au final. Non, mauvais dél, j’pense la drogue, j’vais arrêter.

- Anthony Davis : Pourquoi Rob ?

(Anthony se tourne vers LeBron James mais s’aperçoit qu’il ne se passe rien. Il est soulagé.)

Rob Pelinka : Ben au final on a toujours Russell Westbrook. Donc y’a quelques jours j’ai tenté de le faire passer en soum-soum dans l’Indiana. J’appelle, je propose deux, trois bouts de sotch et Westbrook contre Malcolm Brogdon. Le GM des Pacers y’m’regarde, parce que oui c’était un appel mais en visio, y sourit et y me dit « je l’ai pris il y a deux jours ta drogue. » J’lui fais « ah merde, t’es incarottable. » Y m’dit « ouais » et y raccroche frère.

(Rob Pelinka, LeBron James et Anthony Davis se lèvent et commencent à marcher vers la sortie du parking. Davis boite et il est mal en point).

- Rob Pelinka, à LeBron James : Il serait pas un peu tout fragile ton pote ? Faudrait inventer une drogue pour qu’il arrête de se blesser.