Rookie Race Vol. 3 : A mi-saison, notre RoY est…

La mi-saison est dépassée et notre Rookie of the Year Race se poursuit. Un prétendant est en train de se détacher...

Rookie Race Vol. 3 : A mi-saison, notre RoY est…

La saison NBA a démarré il y a trois mois et la Rookie of the Year Race bat son plein au même titre que celle pour le MVP. Maintenant que la mi-saison est passée, il est temps de faire un nouveau point sur cette passionnante lutte pour le titre de meilleur débutant de l'année.

Voici notre état des lieux dans ce volume 3.

Mentions honorables

Chris Duarte (Indiana Pacers)

Le Dominicain a déjà 24 ans et fait presque office de produit fini, ce qui le pénalise dans l'inconscient collectif. Néanmoins, sa saison avec les Pacers est excellente et Indiana a récupéré un pro très, très solide en provenance d'Oregon. Duarte tourne à 13.6 points de moyenne, avec une adresse à 3 points en baisse par rapport à ses débuts tonitruants dans la ligue.

Herb Jones (New Orleans Pelicans)

Jones est une magnifique pioche pour NOLA dans cette saison si compliquée. En intérieur stretch, il s'est fait une place de choix chez les Pelicans en tournant à 50% d'adresse globale et autour des 40% à 3 points. Plus important encore, Herb Jones est un excellent défenseur qu'il conviendra de suivre sur des saisons plus avenantes en Louisiane.

Omer Yurtseven (Miami Heat)

La surprise du chef à Miami, où il a fallu trouver des solutions en l'absence de Bam Adebayo. Le Turc, non drafté, a enchaîné les double-doubles et les moissons au rebond pour aider le Heat à grimper les échelons à l'Est. Ses minutes vont logiquement redevenir plus minces, mais l'interim de qualité était à noter.

Alperen Sengun et Jalen Green (Houston Rockets)

Les deux rookies des Rockets n'ont pas eu la même exposition ni les mêmes opportunités, mais ils ont tous les deux montré leur potentiel. Sengun a vu son temps de jeu baisser, ce qui est forcément dommage pour le spectacle tant on a aimé voir sa qualité de passe et son flair en action. Green n'a pas brillé comme on aurait pu le penser au moment de sa Draft, mais il faut nuancer la déception en raison de la présence de Kevin Porter Jr et des propres pépins physiques dont il a été victime.

Jonathan Kuminga (Golden State Warriors)

Le Congolais a tiré profit de certaines absences ces dernières semaines pour justifier la confiance placée en lui par les Warriors, là où tout le monde voulait inciter la franchise à trader ses picks du 1er tour. Kuminga a un moteur exceptionnel et une volonté de défendre qui peuvent donner beaucoup d'espoirs pour la suite. En janvier, l'ancien membre de la team Ignite en G-League a posé environ 10 points et 4 rebonds de moyenne, avec quelques passages de très haute volée.

Jalen Suggs (Orlando Magic)

On aurait aimé que Suggs ait des débuts moins difficiles en NBA, autant sur le plan du jeu qu'au niveau des problèmes physiques. Mais lorsqu'il aura trouvé son rythme de croisière dans la ligue, l'ancien de Gonzaga pourra toujours rappeler qu'il a quand même claqué CE dunk monumental lors de sa saison rookie.

Jalen Suggs, un dunk bien violent et des réactions assez dingues