Rudy Gobert soûlé par l’attitude et le niveau de ses équipiers au Jazz

Sale période pour le Utah Jazz qui enchaîne les défaites. Et Rudy Gobert commence à en avoir marre de l'investissement de ses équipiers.

Rudy Gobert soûlé par l’attitude et le niveau de ses équipiers au Jazz

Après avoir compté jusqu’à 25 points d’avance, le Utah Jazz a vendangé sa fin de match et les Los Angeles Clippers l’ont emporté. Une défaite qui a particulièrement frustré le Français Rudy Gobert. Et on se demande si l’ambiance ne commence pas à devenir pesante à Salt Lake City…

Andre Iguodala se fout vraiment de la gueule du monde… et des fans des Grizzlies

Tony Jones, de The Athletic, a relaté dans une série de twitts quelques propos d’après rencontre du pivot. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il paraît soulé du côté répétitif de la chose.

« Juste encore et encore. De la même manière. »

« On perd notre connexion. On perd l’équilibre de cette équipe qui nous permet de faire vivre la balle, et ça impacte vraiment notre défense. »

« On ne se salit pas les mains. On ne se salit jamais les mains. »

Ce n’est pas la première fois que Rudy Gobert se plaint de ce type d’errements. Ni qu’il envoie un tacle plus ou moins direct aux extérieurs de son équipe, leur reprochant leur manque d’investissement défensif.

Il a souvent l’impression d’être le seul à défendre et de devoir compenser le manque de taf de ses équipiers. Et c’est vrai que face aux Clippers, la défense du Utah Jazz en deuxième mi-temps était quasi-inexistante.

Los Angeles a d’ailleurs pu shooter à 60%. Et Paul George, qui n’avait pas joué depuis trois mois a mis 26 de ses 34 points après la pause. Luke Kennard et Isaiah Hartenstein se sont aussi bien fait plaisir avec 17 et 14 points…

Sur les 5 derniers matches, le Jazz n’a pas gagné une seule fois et est la 21e défense de la ligue en points encaissés. Sur cette série, ils laissent leurs adversaires tirer à 44,1% à trois-points (et 52 % en tout).

Rudy Gobert n’est pas le seul à être soulé par la situation et son caractère répétitif. Donovan Mitchell se souvient visiblement de leur confrontation avec LA en playoffs l’an passé :

« Je ne sais pas quoi dire (…). C’est la même merde. Littéralement la même chose que l’an dernier. »

Bref, le niveau et l’ambiance ne sont pas dingues en ce moment au Jazz. Jeudi, ils jouent les Los Angeles Lakers. Peut-être bien leur meilleure chance pour se relancer. Par contre, s’ils se foirent face au standard actuel de l’équipe en crise, leur fin de saison pourrait bien partir en vrille…

Rudy Gobert reprend Draymond Green sur “l’arrogance des Bleus”