Comment transformer un tour de draft pété en vrai joueur, demandez aux Spurs

Hier soir, les Spurs ont battu les Hornets (122-110) sous l’impulsion de plusieurs joueurs piochés au fin fond de la draft.

Comment transformer un tour de draft pété en vrai joueur, demandez aux Spurs
Les San Antonio Spurs ont raté les playoffs pour la première fois depuis 1997 la saison dernière. Plus de vingt ans à dominer la ligue, avec cinq titres à la clé. S’ils ne prétendent plus au trophée aujourd’hui, les éperons ne sont pas ridicules pour autant. Ils trouvent encore un moyen d’être compétitifs. Alors comment rester au sommet pendant toutes ces années ? Sans piocher dans le gratin de la draft, privilège réservé aux cancres de la NBA, qui plus est. Alors comment ? Et bien en sélectionnant avec brio chaque année ou presque. En allant au-delà des clichés, en découvrant des potentiels inexploités, etc. Le match d’hier soir illustre bien les ressources des Texans dans le domaine. Ils sont venus à bout des Charlotte Hornets privés de leur All-Star Gordon Hayward. Une victoire 122 à 110. Bon, rien d’extraordinaire a priori. Mais regardons de plus près quels sont les joueurs qui ont portés les Spurs. 26 points pour Dejounte Murray. Avec 12 rebonds et 6 passes. 25 pour Derrick White. Et 18 pour Keldon Johnson. CQFR : Jokic domine LeBron, Doncic rattrapé par le Dame Time Un point commun entre ces trois jeunes joueurs qui ont fini meilleurs marqueurs de leur équipe hier soir ? Et bien ils ont tous été draftés à la vingt-neuvième position. Respectivement en 2016, 2017 et 2019. Ou comment transformer de la m**** (enfin… façon de parler) en or. D'ailleurs, Murray et Johnson sont tous les deux prometteurs avec une marge de progression intéressante. White est plus accompli mais aussi plus âgé (26 ans). Ils n'ont pas fini de progresser. Toutes les organisations ne savent pas faire ça, même si les Spurs ne sont pas les seuls à maîtriser l’art de la draft. Mais cette science particulière devrait leur permettre de se maintenir encore un bon moment quand d’autres organisations comme les Timberwolves ou les Kings courent après les playoffs pendant des années en accumulant les très bons choix…