La preuve qu’il n’est pas possible de gagner le titre NBA sans une grande superstar

Le basket est un sport collectif mais les meilleures individualités sont nécessaires pour finir champions en NBA.

Il y a plein d’équipes fortes qui nourrissent des espoirs d’aller très loin en playoffs et dont l’argument pour calmer leurs ambitions, ou du moins celles de leurs supporters, se résume souvent à : « non mais il manque une vraie superstar pour la porter jusqu’au bout. » Une réponse qui peut agacer. Après tout, l’essence de ce sport consiste tout de même à s’appuyer sur des principes collectifs. C’est un jeu d’équipe. Et c’est vrai aussi, les formations qui gagnent sont souvent les mieux construites. Mais la base des bases, ça reste de pouvoir compter sur l’un des meilleurs joueurs du monde.

Cette infographie ne définit pas tout à fait l’idée de « meilleur joueur » mais elle montre que la grande majorité des franchises sacrées avaient dans leurs rangs le MVP en titre ou un ancien MVP.

56 des 64 champions NBA depuis 1960 avaient parmi eux un MVP ou ancien MVP. Un trophée qui revient généralement à l’un des 5 meilleurs joueurs du monde sur le moment. C’est presque un argument pour penser que le Miami Heat, malgré sa culture, son collectif, son expérience et malgré le talent de Jimmy Butler, n’est pas vraiment en mesure de gagner « the whole thing » même après avoir joué deux finales depuis 2020.

C’est encore plus vrai depuis l’avènement de Michael Jordan. Depuis 1991, seules deux équipes ont été sacrées sans MVP : les Detroit Pistons en 2004 et les Toronto Raptors en 2019. Sachant que ces derniers ont tout de même profité – un peu, soyons francs – des blessures de Kevin Durant (un ex-MVP) et de Klay Thompson en finales tout en étant guidé par Kawhi Leonard, clairement l’un des meilleurs joueurs du monde et un ancien MVP des finales.

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