À El Segundo, JJ Redick a confirmé que LeBron James n’a pas participé au premier entraînement collectif. À 40 ans (41 en décembre) et pour sa 23e saison NBA, les Lakers inaugurent une montée en régime lente et pensée pour le long terme.
« On va sans doute y aller doucement avant l’Opening Night pour lui. C'est sa 23e saisons, on est en terrain inconnu », a expliqué JJ Redick. Le coach l’admet. Pour sa saison rookie à la tête de l'équipe, le camp de l’an dernier avait été très exigeant afin obtenir l’adhésion de sa star.
Cette fois, le staff performance, le préparateur Mike Mancias et LeBron James se sont mis d'accord autour d'un protocole allégé, avec l’objectif de maximiser sa fraîcheur au cœur du printemps. La star gère en outre « une petite irritation nerveuse au niveau du fessier », sans gravité apparente.
LeBron James bientôt devant Robert Parish
LeBron James est déjà le recordman de l’histoire en minutes jouées et pourrait, cette saison, dépasser Robert Parish au nombre de matches disputés en carrière. Pour un joueur à qui l’on a longtemps demandé “tout, tout de suite”, le virage stratégique est clair : « On joue le long terme avec LeBron », résume Redick.
Le quadruple MVP, lui, assure que la flamme ne faiblit pas. « Ce qui me pousse, c’est l’amour du jeu et du process. Travailler mon corps pour m'approcher des 100 %, récupérer, dormir mieux, me préparer mentalement… J’adore me challenger pour rester au plus haut niveau », a-t-il confié.
Le plan des Lakers prévoit une reprise graduelle avec l’espoir de l’apercevoir en pré-saison, mais la priorité reste son état de forme pour le 21 octobre, date de l’ouverture.
Autour de lui, la gestion fine des corps vaut aussi pour les role players : Marcus Smart (tendinopathie du tendon d'Achille) et Gabe Vincent (genou) ont été limités lors du premier jour. Redick se veut rassurant : Vincent devrait être “full go” d’ici la fin de semaine et Smart la suivante. L’idée est de sortir de la spirale des débuts de saison à haute intensité suivis de creux physiques en hiver, qui ont parfois pesé sur la rotation ces dernières années.
À court terme, la conséquence est simple : moins d’adrénaline fin septembre, plus d’essence en mars-avril. À long terme, L.A. parie qu’un LeBron James ménagé maintenant pèsera davantage dans le money time du calendrier et, surtout, en playoffs
