Portland a battu Sacramento 124-123 en présaison, mais la vraie histoire de la nuit dans l'Oregon tient en quatre lettres : Y-A-N-G. Après un premier match (très) rookiesque, Yang Hansen a renversé sa soirée dans un troisième quart tonitruant : 14 de ses 16 points, avec du toucher, deux tirs primés et de l’intimidation au contre. En 17 minutes : 16 pts, 4 rbds, 3 blk… et l’impression qu’il y a un “quelque chose” à polir d’urgence.
Le contexte rend la perf encore plus parlante. Le pivot de 20 ans sortait d’un début timide face aux Warriors (4 pts, fautes rapides, sortie pour six fautes), narration classique du rookie qui prend la température avant de s’ajuster. Deux jours plus tard, même salle, tout autre visage. Les highlights confirment le tableau : mobilité, dribble solide, finitions smooth, passes dans le timing et quelques séquences où il avale l’espace à une vitesse peu banale pour son gabarit.
No. 16 overall pick Yang Hansen shined in Portland's preseason win tonight!
🏀 16 points
🏀 4 rebounds
🏀 3 blocks pic.twitter.com/StBBpTRpAo— NBA (@NBA) October 11, 2025
Son coach n’a pas tourné autour du pot après la victoire : « Il a été bon… en fait, il a été très bon. Il a trouvé le rythme, le tempo lui convenait. On a vu le jeu “mûrir” pour lui. Il a sorti des actions spectaculaires qu’on reverra ce soir à la télé. » Il a surtout salué une protection du cercle « de très haut niveau », avec « beaucoup de contres » et de « meilleures positions défensives ».
Yang Hansen impressionne le staff : “Wow, avec sa taille, il n’est pas censé faire ça.”
Interrogé sur l’envers du décor, Billups tempère : « Au camp, il a eu des moments. Des flashes. Pas toute une séance, mais des séquences où tu te dis : “Wow, avec sa taille, il n’est pas censé faire ça.” » Surtout, il a apprécié la réponse après des débuts compliqués : « Je me suis senti mal pour lui au premier match. Il voulait trop bien faire, nous aussi. Le voir revenir dès le match suivant, beaucoup plus à l’aise… j’étais super fier de lui. Il bosse comme un fou, il essaie de nous satisfaire, il entend un million de voix - souvent trop rapides pour qu’il comprenne - et malgré ça, il a répondu. »
Sur l’engouement venu de Chine, le message est clair : « Ma confiance en lui n’a rien à voir avec son pays. C’est juste un jeune joueur fantastique. Au passage, on a gagné quelques fans et on en est ravis. Ils veulent qu’il devienne une immense star ? Très bien… nous, on est là pour le développer et l’accompagner. »
On notera pour Pierre Armand et les accros de la sneaker, que Yang avait décidé de jouer avec deux chaussures de couleurs différentes. Voilà, vous le savez maintenant.
Et si Yang Hansen était plus qu'une simple hype ?
À court terme, l’équation est simple : avec Robert Williams III encore out, des minutes existent au poste 5, et Yang Hansen vient d’épingler sa candidature sur le tableau du staff. À moyen terme, c’est l’idée d’un pivot offensif capable d'étirer les lignes qui titille.
Si le trois points reste menaçant et que la discipline défensive progresse, Portland tient peut-être une pièce plus prête que prévu. Les observateurs locaux n’ont pas manqué de le noter… et la franchise elle-même a salué sa bascule après la pause.
Bon, reprenons notre souffle et calmons-nous une seconde (présaison oblige), mais gardons l’emoji popcorn à portée de main. Car en deux matchs, Yang Hansen est passé de “bienvenue en NBA” à “ah, OK, il est capable de ça !”. Le genre de virage qui fait écrire “star in the making” un 11 octobre...

Ce qui frappe, c’est sa réaction immédiate après un premier match compliqué. Billups a salué son mental : "Il bosse comme un fou, il a répondu présent". Et avec Robert Williams III toujours absent, Yang Hansen a saisi sa chance au poste 5. 16 points en 17 minutes, des contres intimidants, et déjà l’impression d’un joueur capable de tout casser.
Alors, simple coup d’éclat ou début d’une success story ? Trop tôt pour le dire, mais une chose est sûre : ce nom est à suivre de près. Et si vous voulez le draft avant qu’il n’explose, foncez sur playmakerfantasy.fr – un pivot capable de scorer, contrer et étirer le jeu, ça se prend en milieu de 2e tour avant qu’il ne devienne intouchable !