Antoine Diot, facteur X de la victoire des Bleus

Maladroits et apeurés en première mi-temps, les Bleus se sont remobilisés pour repartir de bon pied en seconde. Et Antoine Diot n’est pas étranger au réveil de la France.

Antoine Diot, facteur X de la victoire des Bleus
Deux énormes shoots à 3 pts, une grosse défense sur les extérieurs espagnols, 4 lancers francs décisifs dans le money time. Antoine Diot était bien l’un des facteurs X de Vincent Collet ce soir dans la victoire face à l’Espagne. Timorés à l’entame du match, les Français ont montré un tout autre visage au retour du vestiaire à la mi-temps.
« On se dit qu’on n’a plus rien à perdre. Il faut tout donner. On est rentré dans le match avec un petit peu de peur mais on a continué à jouer notre basket, on s’est lâché et voilà ce que ça a donné. Tony et Boris nous ont mis une remontrance et tout le monde a accepté de se battre les uns pour les autres. C'est comme ça qu'on est revenu », déclare Antoine après la rencontre.
S’il relativise l’importance de ses shoots derrière l’arc, c’est pourtant bien lui qui a permis aux Bleus de reprendre confiance et de relancer le match.
« Ce sont les shoots que m’offrent l’équipe. On m’a dit de ne pas refuser l’équipe, c’est ce que j’ai fait et c’est tombé dedans, tant mieux pour l’équipe. »
Et en prolongation, Diot n’a pas tremblé et a converti les 4 lancers francs qui lui étaient offerts.
« Ce sont les plus importants. C’est quelque chose qu’on fait tous les jours, donc j’ai essayé de me concentrer sur mon shoot. En évacuant un peu le contexte du match. »
[superquote pos="d"]"On a montré qu’on en avait et c’est bien pour la suite."[/superquote]Pour autant, le jeune meneur tient à rappeler que l’objectif n’était pas de battre l’Espagne mais de remporter la médaille d’or. Une médaille qu’ils ne décrocheront qu’à condition de battre la Lituanie dimanche.
« C’est quelque chose qu’on attend depuis très longtemps. On a prouvé à tout le monde qu’on avait du caractère dans cette équipe parce que revenir de 14 pts contre les espagnols, c’est pas quelque chose de facile. On a montré qu’on en avait et c’est bien pour la suite.   Maintenant faut redescendre sur terre, on a une finale à jouer contre la Lituanie qui a une grosse équipe donc si on veut être champions, il va falloir passer par beaucoup de sérieux. Tout le monde va s’enflammer, encore une fois, il ne faut pas. On a une énorme chance d’accrocher ce titre qui nous tend les bras mais les Lituaniens ne vont pas nous le donner. Je suis sûr qu’ils sont déjà en train de préparer le match. »
Quant à l’Espagne, bête noire des Bleus…
« Il ne faut plus en parler. On a tourné la page. Cette fois le brin de réussite a tourné, tant mieux pour nous. »