Chris Copeland, nouveau héros du Garden ?

Chris Copeland s'est très bien acclimaté à la ville de New York et aux Knicks. Les fans l'ont adopté et Copeland répond aux attentes sur le terrain.

Chris Copeland, nouveau héros du Garden ?
A 29 ans, Chris Copeland a connu de multiples expériences basket. Il fait partie de ces joueurs-vagabonds, parcourant le globe pour y jouer au basket. Naissance dans le New Jersey, lycée en Virginie, université de Colorado, Copeland a appris très jeune à déménager, souvent. Ensuite, ce fût D-League puis Catalogne, Pays-Bas (au Matrixx Magixx…), Allemagne et enfin Belgique. Tout cela avant de poser pied dans la ville qui ne dort jamais. La NBA est un monde à découvrir pour lui. Et lorsque l'on évolue aux New York Knicks, c’est une ferveur différente qui entoure la franchise.
« C’est incroyable la façon dont les fans des Knicks, les fans de New York, m’ont accueilli. Je marche dans la rue et les gens me disent toujours ‘on t’encourage, on te soutient’. C’est difficile de décrire le sentiment extraordinaire que cela provoque », témoigne-t-il au NY Post.
Hier, pourtant hors de ses bases, Copeland a réalisé un excellent match pour aider les Knicks à l’emporter dans une Chesapeake Energy Arena prête à exploser. Il a inscrit 13 points en 19 minutes, tout en première mi-temps. Il a également délivré 3 passes et capté 3 rebonds. CC a réussi son éclosion au sein d’un effectif dense mais rongé par les blessures en cette fin d’année. Le reste de l’équipe a su le mettre en confiance tout au long de sa saison rookie.
« Mes coéquipiers sont toujours sur mon dos pour que je sois plus agressif et j’ai essayé d’appliquer cela aujourd’hui. Et j’ai assez confiance en mon jeu pour que cet encouragement soit la seule chose dont j’ai besoin. »
Avec ceux des fans en prime, Chris Copeland devrait être suffisamment galvanisé pour jouer son meilleur basket. Le Madison Square Garden a toujours érigé un joueur au-dessus des autres, sur une sorte de piédestal. Et c’est rarement la star de l’équipe. Dernièrement, Iman Shumpert ou Landry Fields avait glané cette empathie particulière de la part du public new-yorkais. Dans les années 90, c’était John Starks évidemment le protégé du Garden. Et si Copeland était celui des années à venir ?