DeAndre Ayton, un premier choix de draft incontournable

Après une saison très riche sur le plan individuel, DeAndre Ayton quitte l’université d’Arizona. Le géant s’est inscrit à la draft 2018, où il est attendu tout en haut.

DeAndre Ayton, un premier choix de draft incontournable
Cette compétition à distance entre les principaux talents de la draft 2018 a quand même été paradoxale. A sa sortie du lycée, Michael Porter Jr était considéré comme le meilleur joueur du pays. Après son sacre à l’Eurobasket et ses cartons en Euroleague, Luka Doncic semblait immanquable. Au bout d’un mois en NCAA, Marvin Bagley III faisait fantasmer les scouts. Autant de candidats au statut honorifique mais prestigieux de futur premier choix. Du suspense et pourtant… un grand favori, DeAndre Ayton. Constamment cité, le pivot massif originaire des Bahamas fait l’unanimité, ou presque, à trois mois et des broutilles de la draft. Il est là, le paradoxe. Plusieurs basketteurs au potentiel délirant, des semblants de débat et finalement un homme qui sort du lot. Parce que malgré ses 19 ans, Ayton est déjà un adulte au corps taillé dans le marbre. 2,16 mètres, 2,27 d’envergure, 118 kilos de muscles. Robuste mais incroyablement mobile pour son gabarit. De la force pure. Impossible pour un GM de passer à côté d’un tel mix de talents et de promesses. Le bonhomme s’est officiellement présenté à la draft et il sera – sauf catastrophe – le premier appelé par Adam Silver le 22 juin prochain.

DeAndre Ayton annonce son inscription à la draft 2018

https://twitter.com/DeandreAyton/status/976538175702052864?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.espn.com%2Fmens-college-basketball%2Fstory%2F_%2Fid%2F22859548%2Farizona-big-man-deandre-ayton-leaving-early-nba&tfw_site=espn DeAndre Ayton a presque tout pour lui. Les qualités athlétiques presque divines mentionnées ci-dessus. Mais aussi du touché. Cet alliage si rare, et donc si précieux, de puissance et d’agilité. Un jeu de jambe. Des mouvements près du cercle. Une bonne mécanique de tir susceptible de s’exporter au-delà de la ligne à trois-points. De la lecture du jeu. Du rebond. 20,1 pions, 61% aux tirs et 11,6 prises pour sa première et donc unique saison NCAA. Des comparaisons avec Karl-Anthony Towns, DeMarcus Cousins et Patrick Ewing. Waouh. En contre poids, des difficultés défensives exposées à la vue de tous lors de l’élimination des Wildcats au premier tour de la March Madness. Il aura besoin d’un bon coach pour le recadrer et développer pleinement un potentiel ahurissant, même défensivement. Pour ça, il faut encore tomber dans la bonne équipe. Un luxe que les premiers choix, par définition, ne profite que très rarement. Leur mission est de relever une organisation souvent à la dérive. C’est déjà la prochaine mission – et la prochaine étape – pour DeAndre Ayton. https://www.basketsession.com/actu/deandre-ayton-portrait-408024/