Eric Bledsoe, il est temps de sortir de son lit

Plutôt à son aise lors des deux premiers tours de playoffs, Eric Bledsoe s’est éclipsé depuis le début des finales de Conférence Est.

Eric Bledsoe, il est temps de sortir de son lit
Le rythme de croisière des Milwaukee Bucks, faciles et impressionnants depuis le début des playoffs, a peut-être endormi Eric Bledsoe. Tranchant contre les Detroit Pistons et les Boston Celtics, le meneur n’est plus que l’ombre de lui-même depuis le début de la série contre les Toronto Raptors. Il est même complètement à côté de la plaque. Seulement 8,3 points par match – contre 16 sur les deux premiers rounds – avec une adresse catastrophique. Seulement 24% de réussite aux tirs et 10% à trois-points. Mais ses coéquipiers tiennent à le soutenir dans ces moments difficiles.

« Il faut qu’on lui fasse comprendre qu’on en serait pas là sans lui. Quand on ne joue pas bien, on se frustre parce qu’on ne veut pas laisser tomber l’équipe. Il veut bien jouer pour ses coéquipiers », remarque Pat Connaughton.

« Je lui dit juste d’oublier. C’est la seule manière pour être meilleur : arrêter d’y penser », ajoute Khris Middleton.

Au final, Eric Bledsoe doit effectivement passer quelques nuits blanches à repenser à ses tirs ratés. Il faut qu’il passe à autre chose. Les compteurs ont été remis à zéro avec les deux victoires des Toronto Raptors devant leur public. 2-2, balle au centre. Et un Game 5 décisif qui se profile dans le Wisconsin. Les Bucks auront bien besoin de leur « Mini LeBron » (ce surnom a perdu de sa splendeur) pour l’emporter.