Julius Randle : l’ailier très fort du futur

Un jeu offensif très complet combiné à des qualités physiques hors du commun font de Julius Randle (18 ans), le prospect numéro 1 aux Etats-Unis au poste d'ailier fort.

Julius Randle : l’ailier très fort du futur
Imaginez un peu un Zach Randolph avec des qualités athlétiques hors du commun. Un gaucher capable de shooter d'un peu de partout, avec un jeu face et dos au panier varié, gros rebondeur, bon passeur et en plus capable d'aller contrer des tirs et de finir les actions sur un dunk rageur en contre-attaque ou dans le trafic grâce son jump de folie. C'est, bel et bien, le genre de joueur que pourrait devenir, dans le futur, Julius Randle qui évolue sous les couleurs des Lions de Prestonwood Christian HS à Plano dans le Texas. Il fait partie des Top Prospect cette saison parmi les joueurs dans leur dernière année de high-school s’apprêtant à rejoindre les rangs universitaire la saison prochaine. Le site Rivals.com le place numéro 2 dans le classement des meilleurs lycéens derrière Andrew Wiggins d'Huntington Prep (dont nous vous parlons en longueur dans le nouveau numéro de REVERSE) alors qu'ESPN le classe 4ème de son Top 100. Dans tous les cas, il est le numéro 1 du pays au poste d'ailier fort et attire les convoitises des universités les plus prestigieuses. Il faut dire qu'à seulement 18 ans, du haut de ses 2,05 m et de ses 102 kg, le kid est impressionnant. Son jeu offensif au poste est déjà très développé. Mais surtout, ses qualités athlétiques lui permettent d'avoir un jeu face au panier, en pénétration, très efficace grâce à un très bon dribble et une jolie capacité à finir des deux mains après contact ou par un dunk tout en puissance. Son jeu de passe est plus qu'intéressant. En défense, il est déjà un très bon rebondeur et sa présence dans la raquette représente une vraie force de dissuasion pour les adversaires.   [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XtuR-xdFXqo[/youtube]   Bien sûr, comme tout jeune joueur, il y a encore beaucoup de domaines dans lesquels il peut et doit progresser. De nombreux scouts estiment qu'il n'exploite pas assez son jeu dos au panier et qu'il joue trop depuis l'extérieur pour un power-forward. Il doit également progresser dans son shoot, que ce soit à longue ou mi-distance, pour lui permettre de varier son jeu. Mais la force du jeune homme, c'est d'être conscient des progrès qu'il doit effectuer et d'avoir une éthique de travail déjà très importante pour son âge.
« J'ai beaucoup travaillé mon placement, la patience, lire la défense. C'est plus facile cette saison nous avons plus de shooteurs pour ressortir les balles » a-t-il confié à Rivals.com au début de la saison.   « J'ai travaillé mon shoot après un ou deux dribbles. Je n'en mets pas beaucoup mais le fait de les prendre, ça m'aide pour me libérer et driver ou faire ce genre de choses. J'ai également travaillé sur mon jeu en transition et ma condition physique. »
Actuellement blessé (fracture au pied), il devrait manquer au moins les trois prochains mois de compétition. Une absence qui ne fera sans doute pas baisser sa cote auprès des facs les plus prestigieuses. A ce sujet, il a indiqué qu'il ne ferait son choix qu'en fin de saison. Après avoir déjà effectué plusieurs visites, il a réduit sa wish list à six universités  laissant de côté Duke et North Carolina. A la fin de la saison, il devra donc choisir entre Florida, Kansas, Kentucky, North Carolina State, Oklahoma et Texas. En attendant de le voir fouler les parquets NCAA, voici un petit florilège de ses plus belles actions de l'été dernier. VIDÉO : interview vidéo de Julius Randle [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HJqaMioXegU[/youtube]