Start one, Bench one, Cut one : Kawhi, Giannis et LeBron

Un exercice bien difficile pour les passionnés de NBA aujourd'hui : choisir entre trois des plus grandes stars de la ligue, Kawhi Leonard, Giannis Antetokounmpo et LeBron James.

Start one, Bench one, Cut one : Kawhi, Giannis et LeBron
Start one, bench one, cut one. Vous connaissez le principe. Trois joueurs, trois rôles. « Start one », celui que vous prenez en premier. « Bench one », votre backup. « Cut one », celui qui n’est pas retenu dans l’équipe. Un casse-tête futile, certes, mais source de débats enflammés entre nous, les passionnés NBA. Alors pour faire dur, autant mettre la barre très haute. En sélectionnant trois mastodontes. Kawhi Leonard, Giannis Antetokounmpo et LeBron James. Trois des meilleurs basketteurs de la planète. Kawhi Leonard : Le tueur ultime. MVP des dernières finales après avoir porté les Toronto Raptors jusqu'au titre à la suite d’une campagne de playoffs incroyable. Giannis Antetokounmpo : Le monstre athlétique. Le MVP en titre qui était en course pour décrocher un deuxième trophée de suite avant que la saison soit interrompue. LeBron James : La légende. L’un des meilleurs basketteurs de tous les temps qui est toujours au sommet à 35 ans. Avant de donner nos choix, petite précision : on imagine dans cette situation qu’il faille choisir un joueur pour gagner une finales NBA. Donc simplement disputer une série décisive au meilleur des sept manches. Pas toute une saison, ni même un seul match. Mais une série de playoffs ultime.

START ONE : Kawhi Leonard

Parce que c’est le meilleur joueur du monde en l’absence d’un Kevin Durant touché au tendon d’Achille et dont personne ne sait à quel niveau il reviendra. Kawhi Leonard arrive doucement au sommet de sa carrière, à 28 ans. Son « Prime ». Son corps est  robuste, même s’il est souvent gêné par des blessures aux genoux. 2,01 mètres et plus de 100 kilos de muscles. De la vitesse, des qualités athlétiques, de la technique, du touché… le package complet. Un descendant direct de Kobe Bryant – et donc de Michael Jordan. C’est aussi le meilleur « 2 way player » du lot. Il défend mieux que LeBron James et il a une panoplie offensive supérieure à celle de Giannis Antetokounmpo. C’est un stoppeur d’élite, dur sur l’homme, même si ses responsabilités offensives accrues ne lui permettent plus de se focaliser autant sur la défense que par le passé. Il reste une valeur sûre dans cet aspect du jeu. Au final, sans être aussi long et costaud que Giannis, il est au top physiquement tout en étant plus technique. Et plus adroit. C’est un moins bon playmaker que LeBron mais il est encore plus efficace que lui quand il faut marquer un panier important. Pour une série décisive, on choisit d’abord Kawhi.

BENCH ONE : LeBron James

Là, par contre, ça a vraiment, vraiment, vraiment été délicat. Serré. S’il fallait choisir sur une saison, nous aurions pris Giannis Antetokounmpo. Mais pour une série, l’expérience de LeBron James est importante. Trop importante. Il a déjà joué 9 finales. OK, il en a perdu 6. Mais il sait comment réagir dans ces situations très stressantes. Ce que le Grec ne connait pas. Pas encore. En fait, on a le sentiment que James est un produit fini à ce stade de sa carrière – impressionnante de longévité – tandis qu’Antetokounmpo doit évidemment encore polir son jeu. L’un sait où il va, l’autre découvre peu à peu tous ses talents cachés. Et pour une série de playoffs, où il est important d’analyser le jeu parfaitement, miser sur le King paraît plus sûr. D’autant plus que ces rencontres à gros enjeu se décident traditionnellement sur demi-terrain. Un domaine dans lequel la star des Los Angeles Lakers reste supérieure à celle des Milwaukee Bucks.

CUT ONE : Giannis Antetokounmpo

Pour l’instant. Pour l’instant seulement. Parce qu’on a quand même l’impression que Giannis Antetokounmpo va continuer à monter en puissance. Il était MVP l’an passé et il était encore plus fort cette saison. Avec une mécanique de tir de plus en plus fluide. Et de moins en moins d’hésitation. Le travail va porter ses fruits. Et ça se voit qu’il bosse dur. Il y a de la « Mamba Mentality » chez le « Greek Freak ». L’attitude d’un grand. Nous ne serions pas surpris de vite le retrouver en finales.   Et vous, qui auriez-vous choisi ? Qui auriez-vous coupé ? Donnez nous vos propositions en commentaires !