Le Heat frustré par l’arbitrage

Le Miami Heat ne voulait pas perdre ce match face à Indiana. Frustrés par la défaite, les joueurs étaient également en colère envers l'arbitrage après le match

Le Heat frustré par l’arbitrage
Il y a quelques jours, LeBron James se plaignait des maillots à manches, gênants et désagréable à porter pour le "King". Cette nuit, l'arbitrage était au centre des critiques. La rencontre entre les Pacers et le Miami Heat était très engagée et certains ont pris des coups (Roy Hibbert peut témoigner). Les Floridiens ont fait part de leur frustration après la défaite.
"Je ne veux pas trop me pencher sur le sujet. Mais entre Blake Griffin et moi, on prend quand même de gros coups. Les arbitres sifflent comme bon leur semble. C'est quand même frustrant", avoue LeBron James. "C'est très frustrant. Vous jouez de la bonne manière et vous savez, des fois..."
La star du Miami Heat n'en dira pas plus sur le sujet. Critiquer l'arbitrage est en général passible d'une belle amende de 15 000 dollars. En revanche, LeBron James est revenu sur le coup de coude qu'il a asséné à Roy Hibbert. Il s'est défendu d'avoir mis volontairement à terre le pivot des Pacers.
"Non. J'ai sauté en l'air pour aller au panier. Si je pouvais sauter, mettre un coup de coude à quelqu'un et tout de même finir l'action, je serais un maître en kung-fu. Sa tête a percuté mon coude."
LeBron James n'est pas le seul à s'être plaint de l'arbitrage du côté du Miami Heat. Chris Bosh y est lui aussi allé de sa petite critique.
"Nos gars se prennent des coups en pleine face. Vous voyez ce que je veux dire ? On se prend des coups et on obtient juste deux lancers. Je pense qu'il faut vraiment mieux définir ce qu'est une faute flagrante car les Pacers ne jouaient pas le ballon. Des gars vont se blesser."
On a bien compris, le Miami Heat n'aime pas jouer trop physique... c'est cependant ce qui les attend dans une finale de Conférence plus que probable entre les deux adversaires d'hier soir. A moins que les arbitres reçoivent de nouvelles consignes d'ici-là...