Le Miami Heat est totalement à la rue dans les fins de QT

Les joueurs du Miami Heat ont subi un 15-2 et un 12-1 dans les fins de QT cette nuit. Un point noir pour les champions en titre.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Le Miami Heat est totalement à la rue dans les fins de QT
Il restait un peu plus de quatre minutes à jouer dans le premier quart lorsque LeBron James a planté un panier derrière l'arc pour ramener les siens à hauteur des San Antonio Spurs. Dans les deux minutes qui ont suivi l'action, la défense du Miami Heat a pris le bouillon face aux coups d'accélérateur de Tony Parker. Les Texans passeront un 15-2 aux Floridiens pour boucler le QT. Rebelote après la pause. Revenu à la force du poignet au tableau d'affichage, les troupes de South Beach pensent alors pouvoir inverser la tendance de la rencontre. C'était sans compter sur Danny Green. L'arrière des Spurs inscrit un nouveau shoot derrière l'arc, Manu Ginobili prend le relais et assomme une nouvelle fois le Miami Heat d'un 12-1 en trois minutes. Les coaches NBA seront les premiers à dire qu'un match se gagne sur 48 minutes. Une chose est sûr, les champions en titre sont en train de perdre tout espoir de doublé sur des courtes séances de trois à quatre minutes durant lesquelles ils s'écroulent sous le rythme effréné du jeu offensif des Spurs.
"Nous allons voir la vidéo afin de trouver une solution au problème", assure Erik Spoelstra, qui a passé sa soirée à s'arracher les cheveux d'habitude si parfaitement plaqués sur son crâne.
Avant le coup de chaud d"El Manu en fin de troisième QT, les joueurs du Miami Heat pensait pourtant avoir fait le plus dur.
"Une fois que nous sommes revenus à un point, on pensait avoir laissé passer la tempête", poursuit Spo'. "Puis nous avons manqué un ou deux tirs et ça nous est retombé dessus."
Si les "dieux du basket sont avec les Spurs", comme le pense Danny Green, alors le Miami Heat voit le ciel lui tomber sur la tête à chaque fin de QT. A l'inverse, chaque run semble redonner confiance aux joueurs de Gregg Popovich, appliqués de la première à la dernière minute. Les Floridiens pourront également se rappeler longtemps de leur fin de match dans le Game 1 s'ils venaient à perdre cette finale. En 2011, on reprochait à LeBron James d'être peu impliqué dans les fins de match. Désormais, c'est l'ensemble du Miami Heat qui peine dans les derniers instants...
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