Contrats, one-and-done, salary cap : ce qui va changer dans le nouveau CBA

A priori, Adam Silver, les joueurs et les propriétaires vont réussir à éviter un lockout en signant un nouveau CBA. On vous explique les petites modifications qui vont être apportées à la version actuelle.

Contrats, one-and-done, salary cap : ce qui va changer dans le nouveau CBA
S'il veut éviter un lockout - et il est plutôt sur la bonne voie - Adam Silver est obligé de faire quelques concessions aux joueurs et aux propriétaires. Le patron de la NBA, personnellement convaincu que les nouveaux arrivants en NBA devraient avoir effectué au moins deux saisons à la fac avant de s'inscrire à la Draft, ne parviendra pas à inclure cette modification dans le nouveau CBA, annonce Adrian Wojnarowski de The Vertical. Cette stratégie du one-and-done (un an en NCAA) est utilisée à foison par certaines universités parmi les meilleures du pays comme Kentucky (John Wall, DeMarcus Cousins, Anthony Davis ou Karl-Anthony Towns dans un passé récent) ou Duke (Jabari Parker, Jahlil Okafor et Brandon Ingram). On commence en tout cas à discerner un peu mieux ce qui changera ou non dans le nouveau CBA. The Score indique ainsi que :
  • Le partage des revenus entre les joueurs et les propriétaires ne changera pas (entre 49 et 51% pour les joueurs selon les conditions) malgré la volonté du syndicat de faire grimper ce chiffre à 57%
  • La clause d'amnesty qui permet aux propriétaires de couper le contrat d'un joueur sans sommation et sans avoir à supporter son salaire, va être supprimée à la demande des joueurs.
  • Alors que le salary cap est passé à 94 millions de dollars par équipe cette saison, il devrait grimper à 103 millions de dollars.
  • Pour les restricted free agents, la période de moratorium de 6 jours qui les empêche de valider leur signature immédiatement, devrait être supprimée.
  • Dans le même ordre d'idées, les équipes n'auront plus que deux jours au lieu de trois pour s'aligner sur la proposition faire à un de leurs restricted free agents.
  • A l'heure actuelle, les équipes ne peuvent pas faire signer d'extensions à des joueurs si leurs contrats originaux ont été signés il y a moins de trois ans. Dans le prochain CBA, ce sera possible après deux ans.