Paul George, le baromètre des Pacers

A l'image de son équipe, George peine à être régulier en attaque, mais cette nuit il a inscrit 34 points pour donner la victoire à Indy.

Paul George, le baromètre des Pacers
Alors que nous le présentions en début de saison comme un candidat sérieux pour le titre de MIP, Paul George va devoir trouver plus de régularité dans ses performances si il veut voir ses stats progresser par rapport à la saison dernière. Ses deux dernières prestations sont un peu à l'image de ce qu'il est capable de proposer, un peu aux extrêmes on l'admet mais très significatives. Après n'avoir pas inscrit le moindre point face à Golden State (0/7 au shoot), il a signé 34 points à 14 sur 25 au shoot, donnant un sacré coup de main à Indiana pour s'imposer dans un match peu offensif face à Chicago (80-76), la nuit dernière. En fait, George est un peu à l'image de son équipe, son rendement offensif est aléatoire. Capable d'inscrire 20 points contre les Knicks un soir et seulement 6 le match suivant face à Washington. En même temps, le style de jeu des Pacers ne favorise pas les orgies offensives, Indy possède l'avant dernière attaque de la ligue (90,8 pts/match) et s'appuie surtout sur une grosse défense, la meilleure de la ligue en termes de pourcentage au shoot accordé à l'adversaire (40,8%) et la troisième au nombre de points encaissés par match (91,9 pts/match). A sa décharge, George n'est pas l'option numéro une d'une attaque basée sur le collectif et sans réel go-to-guy en l'absence de Danny Granger. Mais ce qui est certain c'est que lorsque que Paul George décide d'enfiler ce costume, comme face à Chicago, il peut devenir irrésistible.
« P.G. nous a porté sur ses épaules. Nous n'avions pas un bon rythme au début, mais P.G. nous a mis dedans. Il a pris quelques shoots qui l'ont aidé à se mettre dans le flow », a confié David West à l'Indy Star après le match. 
Trouver rapidement son rythme a été la clé pour George qui restait sur deux matches sans adresse mais en prenant peu de shoots. Une chose que son coach a rectifié avec réussite.
« Le gamin ne s'en fou pas, il travaille, c'était évident quand je l'ai vu descendre d'un vol de nuit et être à la salle pour shooter pendant deux heures. J'ai essayé de l'impliquer dans notre attaque très tôt ce que je n'avais pas fait assez dans les derniers matches », a expliqué Vogel.
Certes irrégulier en attaque, l'apport de P.G. ne se limite pas à ses points inscrits. Passes décisives, rebonds, défense, font de lui un joueur incontournable dans le système de Franck Vogel. Mais la régularité en attaque pourrait lui faire franchir un cap, cela ne dépend peut être pas que de lui...