Ray Allen en a encore dans le moteur

Auteur d'une fin de match superbe contre Houston, Ray Allen a prouvé qu'il pouvait encore être un atout pour le Heat à 38 ans. Surtout en ces temps difficiles.

Ray Allen en a encore dans le moteur
Il court peut-être moins vite, n'est plus très fiable en défense et est un peu moins létal à 3 points. Mais n'allez pas dire à Ray Allen qu'il est fini et n'a plus sa place sur un parquet NBA. Les critiques sur sa première partie de saison avec le Heat ont apparemment chauffé les oreilles du meilleur shooteur de l'histoire. En ces temps difficiles pour Miami, qui restait sur 5 défaites en 6 matches avant la réception des Rockets, "Jesus" a prouvé qu'il était encore capable d'être un véritable atout pour Erik Spoelstra. Dwyane Wade est efficace mais gère sa santé comme il peut, Chris Bosh n'en fait pas plus que de raison et LeBron James connait, à son échelle, un léger coup de moins bien. Du coup, l'arrière de 38 ans s'est dit qu'un petit rappel à l'ordre s'imposait. Lors de l'étonnante défaite contre Denver, Allen avait déjà fait le job (22 pts à 5/7 à 3 pts), incitant même le commentateur de Denver à se fendre d'un laconique "It's not bad defense, it's Ray Allen", après un shoot magnifique sous la pression de deux Nuggets. La venue de Houston ce dimanche a rendu ses jambes de 20 ans au héros du game 6 des dernières Finales NBA. Menés à 5 minutes de la fin, les Floridiens avaient la tête dans le seau jusqu'à ce que Ray-Ray prenne les choses en main : 14 de ses 25 points dans le dernier quart-temps et un rôle prépondérant dans le 15-0 qui a permis au Heat de renverser la vapeur. [youtube hd="0"]https://www.youtube.com/watch?v=vkIZYuHt3mA[/youtube] Ses coéquipiers, Dwyane Wade le premier, n'ont pas manqué de réaffirmer le respect qu'ils portaient au vétéran de l'équipe.
"Ray est génial. Ce mec n'a pas besoin de beaucoup de temps ou de beaucoup d'espace. Il a été énorme et très important pour nous. Il faut absolument qu'on continue à créer des actions pour lui", a expliqué Flash.
S'il n'a évidemment plus le même jus qu'il y a 5 ou 6 ans, Ray Allen peut encore en faire voir de toutes les couleurs aux jeunes loups de la ligue. Vendredi, après la victoire de son équipe à l'American Airlines Arena, Evan Fournier a reconnu que les mouvements incessants de son aîné l'avaient particulièrement entamé physiquement. La presse locale n'a pas été très tendre avec Allen depuis le début de la saison. Certains se sont même demandés si son apport offensif n'était pas trop faible en comparaison du handicap qu'il représentait en phase défensive. Mais alors que la fin de la saison régulière approche et que Miami n'a pas encore renoncé à décrocher la 1ère place à l'Est, ceux-là devraient garder à l'esprit, avant de l'enterrer, que le #34 n'est jamais aussi meurtrier qu'en playoffs et lorsque l'enjeu est de taille...