Pourquoi les Rockets peuvent sortir gagnants du break NBA

Mike D’Antoni considère que le camp de reprise est susceptible de profiter à ses Rockets, largement remaniés en cours de saison.

Pourquoi les Rockets peuvent sortir gagnants du break NBA
Pendant la saison, les joueurs NBA s’entraînent assez peu collectivement. Il y a évidemment des séances mais avec le rythme effréné des rencontres et des déplacements aux quatre coins du pays, le travail de cohésion se fait plutôt en amont, au moment du camp d’entraînement. C’est pourquoi effectuer des changements majeurs en cours de saison est parfois délicat. Les joueurs peinent à s’adapter à un nouveau système ou à créer de nouveaux automatismes parce qu’ils sont obligés d’apprendre sur le tas. Les Rockets ont pourtant pris ce risque cette saison. Ils sont allés au bout de leur raisonnement « small ball » en sacrifiant complètement tous les pivots de leur effectif pour miser essentiellement sur des extérieurs polyvalents. Sans vraiment pouvoir travailler le projet au préalable. Mais là, avec le break et surtout avec le camp de reprise prévu par la NBA fin juin, les Texans vont vraiment avoir du temps tous ensemble pour parfaire leur stratégie.

« Nous avons changé notre équipe à la moitié de la saison. Nous sommes passés d’une équipe grande en taille à du ‘small ball’ donc je suis pressé d’arriver au camp pour que l’on se mette tous sur la même page. On sera encore meilleurs. Je pense que c’est un avantage pour nous », confie le coach Mike D’Antoni.

https://twitter.com/MarkBermanFox26/status/1269700251092504576?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1269700251092504576&ref_url=https%3A%2F%2Fclutchpoints.com%2Frockets-news-mike-dantoni-speaks-out-on-houston-biggest-advantage-in-nba-return%2F Le jour de la deadline des transferts, les Rockets s’étaient offert Robert Covington, en cédant notamment Clint Capela, leur pivot titulaire. Ils alignent désormais un cinq avec uniquement des joueurs de 2,01 mètres ou moins. Des basketteurs polyvalents, mobiles et techniques. Un ajustement qui avait notamment profité à Russell Westbrook, étincelant avec beaucoup plus d’espaces à exploiter.
  • A lire aussi : Houston Rockets, premier bilan du super small ball

Houston avait commencé par cinq victoires de suite avant d’accuser le coup ensuite : quatre défaites en cinq matches. Les Rockets ont évidemment une carte à jouer sur cette fin de saison inédite. Mais leur déficit de taille risque tout de même de poser problèmes au moment d’affronter les Lakers d’Anthony Davis voire même les Nuggets de Nikola Jokic. Mais ils ont le mérite de croire en leurs idées.