Les Wolves de Anthony Edwards envoient un message à l’Ouest avec une victoire autoritaire face aux Suns.

"Tout le monde sait que c’est mon joueur préféré all-time. C’était probablement l’un des meilleurs sentiments de toute ma vie, c’est sûr."

Il est rare de commencer un article par une citation, mais dans le cas présent, je pense que cela s'impose totalement. Cette déclaration est celle de Anthony Edwards pour justifier son trash-talking envers Kevin Durant à l'issue du premier match de la série Wolves - Suns.

Anthony Edwards a pris un malin plaisir à provoquer Kevin Durant tout au long du match. Pas par manque de respect, mais plutôt parce qu'il le respecte énormément, et qu'il voulait en découdre avec son joueur favori dans un match de playoffs.

Mieux encore, Anthony Edwards voulait envoyer un message aux Suns, mais également aux autres équipes qualifiées en playoffs à l'Ouest. Ses Wolves ne sont pas qu'un feu de paille, et leur réussite en saison régulière peut se transposer en playoffs.

Cet excès de motivation peut expliquer pourquoi Anthony Edwards commença le match de manière délicate avec deux fautes personnelles assez rapidement ce qui contraint son coach Chris Finch à le mettre sur le banc pour le préserver pour la suite de la rencontre.

On aurait pu penser que cela pénaliserait les Wolves, mais il n'en fut rien, car ces Wolves ont du répondant. Bien sûr, Anthony Edwards est le franchise player de ces Wolves, mais derrière lui, il y a tout un tas de joueurs prêts à relever le défi des playoffs. Ce fut d'abord Naz Reid qui marqua des paniers importants au premier quart-temps. Nickeil Alexander-Walker, étincelant tout au long du match (18 pts à 7/12 aux tirs dont 4/9 à 3-pts, 4 reb, et 4 stl), prit ensuite le relais, avant que ce soit au tour de Jaden McDaniels de répondre présent.

Pendant ce temps, notre Rudy Gobert national faisait son chantier au rebond (il finira le match avec 16 rebonds pour aller avec ses 14 points), tout en saisissant les quelques opportunités qui se présentaient à lui en attaque. Au second quart-temps, ce fut au tour de Karl-Anthony Towns de prendre le relais au scoring en se montrant parfait sur la ligne des lancers. Il finira d'ailleurs la partie avec un joli 8/8 dans ce domaine pour 19 points.

Ainsi, les Wolves rejoignaient les vestiaires à la mi-temps avec 10 points d'avance, alors même que leur franchise player n'avait toujours pas montré son meilleur jour. Du côté des Suns, seul Kevin Durant (31 pts à 11/17 aux tirs et 7 reb) assurait au sein du Big Three. Fort heureusement, il était bien secondé par Royce O'Neale (14 pts à 4/8 à 3-pts) qui eut la bonne idée de prendre le relais au scoring d'un Grayson Allen aux abonnés absents tout au long du match (4 pts à 0/4 aux tirs en 25 minutes).

Au retour des vestiaires, ce qui devait arriver arriva !

Anthony Edwards prit le contrôle du match en scorant 18 pts dans le troisième quart-temps, mais surtout en montrant toute sa classe au meilleur des moments. C'est dans ces matchs de playoffs que les grands joueurs écrivent leur légende. Anthony Edwards l'a bien compris et son coup d'accélérateur permit aux Wolves de se mettre définitivement à l'abri avec 20 pts d'avance pour entamer le dernier quart-temps.

Dans le sillage de Anthony Edwards, c'est tout l'effectif des Wolves qui continua de livrer une partition solide. Collectivement, les chiffres de la domination des Wolves sont sans appel : 52 à 28 aux rebonds pour Minnesota, ou encore 20 à 6 sur les secondes chances. Les Wolves voulaient envoyer un message fort, et on peut dire que le message aura été reçu cinq sur cinq.

Trash-talker face à Kevin Durant est une chose, mais répondre présent ensuite comme l'a fait Anthony Edwards est une chose bien plus importante qui nous montre que ce joueur est clairement dans la catégorie des futurs stars de la ligue.

Malgré tout, les Wolves et les Suns savent que cela ne représente qu'un match. Les Suns auront l'occasion de prendre leur revanche dès mercredi. Pour y parvenir, Frank Vogel devra faire les ajustements nécessaires afin que Devin Booker ou Grayson Allen puissent voir le jour. Devin Booker n'aura été que l'ombre de lui-même tout au long de ce premier match et termine la partie avec 18 pts à 5/16 aux tirs. Les Suns ne pourront pas aller loin sans un réveil de leur franchise player.

Les Wolves sont prévenus et feront tout pour aller dans l'Arizona en menant 2 à 0 afin de s'éviter toute mauvaise surprise. Cela nous promet donc un match 2 de toute beauté.

Enorme match des Wolves, et c'etait pas gagné d'avance! Ils ont réussi a elever leur niveau de jeu face a leur bete noire de la saison regulière, la salle etait en feu, il y a vraiment qqchose qui se passe la bas... Comme une determination a enfin laver tous les affronts ;) Gobert, Conley, Reid, Slow Mo, Mc DAniels, Alexander Walker... sans parler des fans... que des destins de gens a qui on a jamais promis de pouvoir imaginer gagner, et qui sont en train de tout donner pour continuer a rever. Edwards, je le vois pas du tout comme une locomotive, mais plutot une arme fatale, tu le mets dans les bonnes conditions et il explose tout, mais il me semble vert et on l a vu chocker dans certains moment difficile. Pour moi, la Loco c'est cet esprit de revanche qu'on devine un peu partout, et bien incarné par le duo Conley Gobert, les sans prestige de la NBA, les galeriens, les joueurs au talent limité, qui se sont forgés en allant au charbon et on décidé malgré tout d'aller chercher la gagne... Go Timber, vous passez les Suns, en patrons, alors la, on pourra vraiment dire que tout est permis.
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Ce que j'apprécie avec Anthony Edwards, c'est que malgré son jeune âge, il a déjà compris ce qu'il fallait faire pour espérer gagner en playoffs. Plutôt que de chercher constamment à tirer la couverture à lui, comme le font certains super stars jeunes, il a déjà compris qu'il devait s'appuyer sur le collectif et mettre le pied sur l'accélérateur uniquement lorsque cela est nécessaire.
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