Inquiétudes pour Wembanyama, Castle et les Spurs…

San Antonio s’est imposé 123-110 face aux Kings cette nuit, mais la soirée a été marquée par deux alertes : l’absence de Victor Wembanyama et la sortie prématurée de Stephon Castle. Deux coups d’arrêt qui ont assombri une victoire pourtant solide.

Inquiétudes pour Wembanyama, Castle et les Spurs…

Avant même le coup d’envoi, les Spurs avaient annoncé le forfait de Victor Wembanyama, victime d’une raideur au mollet gauche. Mitch Johnson expliquait alors qu’il s’agissait d’une mesure de précaution, le Français ressentant une gêne sans raison spécifique pour l’expliquer.

De son côté, Stephon Castle avait débuté la rencontre, mais il a quitté le parquet à la mi-temps à cause d’un souci à la hanche droite. Aucune action clairement identifiée ne semblait être à l’origine du problème.

« Je crois que c’est sa hanche, mais je n’ai pas plus d’informations, » indiquait Johnson après la rencontre. Au sujet de Wembanyama, il précisait : « C’était juste quelque chose qu’il a ressenti. Je ne pense pas qu’il y ait eu une action spécifique à l'origine de cette douleur. »

Stephon Castle a disputé seulement 16 minutes pour 4 points et 5 passes décisives, avant de regagner le vestiaire. Wembanyama, lui, n’avait même pas enfilé le maillot. Malgré ces absences, San Antonio a construit sa victoire grâce à une prestation collective réussie, avec un avantage rapidement creusé puis géré jusqu’au buzzer.

« De toute évidence, comme nous l'avons vu récemment dans cette ligue, il ne faut pas prendre à la légère les problèmes de tension au mollet », a ajouté Johnson. « Il faut donc obtenir plus d'informations et ne pas forcer. »

L'absence de Wembanyama était la première de la saison. Lorsqu'on lui a demandé si le coup d'envoi de l'après-midi, après un début de match plus tardif que d'habitude deux jours auparavant, avait joué un rôle dans la décision de laisser leur meilleur joueur sur le banc, Johnson n'a pas hésité.

« Probablement pas. Les tensions au mollet, il y a certaines choses que l'on ne veut pas voir devenir un problème récurrent ou quoi que ce soit de ce genre. Il faut donc être clair sur ce qui se passe. Nous avons donc pris des précautions supplémentaires. »

« Je sais qu'il est impatient. Il voulait jouer 82 matchs », a ajouté Johnson. « Une tension au mollet, nous allons voir ce que cela signifie et quand nous nous pencherons sur la question, mais nous n'allons pas prendre de risque. »

Ces alertes physiques arrivent au pire moment pour une équipe qui cherche justement à stabiliser sa rotation. La gêne au mollet de Wembanyama rappelle à quel point ce type de douleur est surveillé de près en NBA, souvent signe d’une surcharge ou d’un besoin immédiat de repos. On se rappelle les fois où ces alertes mollet n'ont pas été respecté et comment la suite a été dramatique avec, bien souvent, une rupture du tendon d'Achille.

Pour Castle, cette blessure à la hanche pourrait s’avérer délicate, notamment pour un jeune joueur encore en phase d’adaptation.

À ce stade, les Spurs ne parlent pas de blessures graves, mais la prudence reste de mise. Leur disponibilité pour les prochains matchs dépendra des examens des jours à venir.

« Area 51 » : comment le duo Wembanyama-Castle s'est construitPuisqu'on était sur le dossier de l'infirmerie, Johnson en a profité pour faire le point sur le retour de Dylan Harper, qui n'a plus foulé le parquet depuis la défaite du 2 novembre contre les Phoenix Suns. Harper avait quitté le terrain en première mi-temps lors de cette rencontre.

« Il progresse. Ça va mieux. Il n'a plus son attelle », a déclaré Johnson. « Encore une fois, il faut juste renforcer tout ça. Pour chaque jour passé avec l'attelle ou hors du terrain, il faut probablement compenser de l'autre côté. Ça va mieux et ce sera bien de le retrouver bientôt sur le terrain. »