Le système qui marche aux Lakers, la force des Warriors : Les 30 mini leçons après une semaine de NBA

Après une semaine de compétition, un premier bilan rapide avec un enseignement par équipe, des Lakers aux Warriors en passant par les Bulls.

Le système qui marche aux Lakers, la force des Warriors : Les 30 mini leçons après une semaine de NBA

Atlanta Hawks

Cam Reddish est venu pour jouer ! Après deux saisons délicates, où il a jonglé avec les blessures, le jeune arrière de 22 ans semble enfin trouver sa place aux Hawks. Il excelle pour l’instant dans son rôle de sixième homme qui lui permet d’avoir souvent la gonfle entre les mains. Plus que s’il évoluait au côté de Trae Young ou Bogdan Bogdanovic. Du coup, Reddish s’éclate et compile 18,7 points en 25 minutes après trois matches.

Boston Celtics

Jaylen Brown et Jayson Tatum sont deux superstars. Mais il serait temps de trouver un moyen pour vraiment faire gagner l’équipe et ne pas seulement aligner les statistiques comme ils le font actuellement.

Brooklyn Nets

Quand James Harden joue à reculons, ce n’est vraiment pas la même histoire pour Brooklyn. Au point où l’absence de Kyrie Irving se fait ressentir. Excellent depuis ses débuts aux Nets, l’ancien MVP des Rockets souffre. Le changement de règle – moins de fautes accordées aux attaquants qui cherchent délibérément à se jeter dans les bras des défenseurs – le pénalisent : il ne tire que 3 lancers par soir contre 10 et plus chaque année depuis 2015.

James Harden se sent visé par les arbitres… vraie persécution ou simple excuse ?

Du coup, c’est tout son jeu qui en pâtie. Moins d’espaces, moins de réussite, moins de confiance. Et 17,3 points à 36% aux tirs pour un Harden qui va vite devoir se trouver une parade.

Charlotte Hornets

Miles Bridges, vrai talent. Les Hornets ne l’ont pas prolongé avant le coup d’envoi de la saison et ils vont peut-être le regretter. Parce que le jeune ailier arrache tout depuis une semaine. 25 points et 8 rebonds de moyenne tout en étant un super complément de LaMelo Ball. Et Charlotte redevient sexy !

Chicago Bulls

Les Bulls ont sorti les barbelés. Leurs quatre victoires en quatre matches sont importantes mais elles restent à relativiser vu la « faiblesse » de certains adversaires (Pistons par deux fois et Pelicans). Ils n’ont pas encore eu de vrai test. N’empêche qu’il fallait quand même aller les chercher. Les équipes de playoffs sont justement celles qui savent imposer leur jeu, leur identité.

Le secteur clé qui explique le succès des Bulls

Les taureaux sont en passe de se trouver une marque de fabrique. Pas forcément en attaque, où Zach LaVine, DeMar DeRozan et Nikola Vucevic cohabitent tant bien que mal, mais surtout en défense. Les arrivées de Lonzo Ball et Alex Caruso ont vraiment fait passer Chicago à un tout autre niveau de ce côté du parquet.

Du coup, la franchise occupe aujourd’hui la quatrième place au rating défensif avec 97,7 points encaissés sur 100 possessions. Caruso est lui deuxième aux interceptions (3,3) tandis que Ball tourne à 2 steals et 1,8 block.

Cleveland Cavaliers

Evan Mobley ne sera peut-être pas le ROY à l’issue de la saison parce que d’autres rookies aligneront éventuellement des meilleures statistiques au scoring – et encore, il compile pour l’instant 14,3 points et 8,3 rebonds. Mais le chiffre le plus intéressant, c’est son nombre de tirs déviés après une semaine en pro : 72 ! Il caracole en tête de la ligue dans cette catégorie.

Une statistique qui illustre son attitude et ses capacités rares chez un intérieur. Mobley est à la fois suffisamment long et puissant pour protéger le cercle mais il est aussi assez mobile pour chasser des extérieurs loin du cercle sans se faire dépasser avant de recouvrir à temps pour gêner des tirs à trois-points. Les Cavaliers ont mis la main sur un « two way player » au potentiel très intrigant.

Dallas Mavericks

Kristaps Porzingis NBA Dallas Mavericks Luka Doncic

Kristaps Porzingis jurait que le changement de système allait l’aider à redevenir un All-Star sous prétexte qu’il pourrait à nouveau jouer en post-up et avoir des responsabilités offensives. Mouais… Pour l’instant, ça ne prend pas, malgré l’arrivée de Jason Kidd. Le Letton tourne à peine à 12,7 points et la moitié de ses tentatives (enfin presque) sont des trois-points. Pour 23% de réussite et 30% dans le champ. Franchement problématique.

Denver Nuggets

Le petit Michael Porter Jr est prié de se présenter à l’accueil après avoir touché un bon gros chèque pendant l’intersaison. Censé devenir la deuxième option des Nuggets, voire même un All-Star, le jeune homme débute mal. Très mal. Il est à côté de ses pompes (11,5 points à 34%). Et ça complique grandement la tâche pour son équipe, qui alterne le bon et le nettement moins bon depuis quatre matches. Nikola Jokic ne peut pas tout faire tout seul et la franchise du Colorado peut vraiment décoller si MPJ se réveille.

Detroit Pistons

NBA KILLIAN HAYES drive

Vous pensez que les Pistons vont finir par vraiment donner sa chance à Killian Hayes ? Le Français est titulaire, bien sûr, et il a du temps de jeu (enfin, 22 minutes). Mais pourquoi n’a-t-il quasiment jamais d’opportunités de scorer ? Il n’a par exemple presque pas d’occasion d’attaquer sur pick-and-roll ! Quand il est sur le terrain, le meneur slasheur a pour mission de fluidifier le jeu, ce qu’il s’évertue à faire proprement.

C’est tout à son honneur d’essayer de faire tourner la balle mais c’est vraiment dommage que le staff des Pistons n’exploite pas un peu plus les qualités premières du bonhomme. Quand il jouait en Allemagne, Hayes avait des systèmes pour lui, où il pouvait attaquer en faisant parler sa vitesse balle en main puis son touché pour finir. Là, nada ! Il a fallu l’absence de Jerami Grant pour que le gamin ait enfin des ballons offensifs.

Detroit joue essentiellement contre des défenses placées, ce qui ne l’arrange pas non plus vu qu’il n’est pas forcément le plus adroit de loin. Dommage pour une équipe jeune. Surtout que Cade Cunningham n’est même pas encore présent. Ça aurait été l’occasion parfaite pour mettre Killian Hayes dans le rythme.

Golden State Warriors

Les Warriors ont un banc et donc enfin une rotation profonde. Damion Lee, Nemanja Bjelica, Otto Porter, Andre Iguodala ou encore Juan Toscano-Anderson apportent tous leur pierre à l’édifice que ce soit avec du scoring, du tir, de la défense ou de la création. Du coup, les Californiens ont nettement moins de temps faible. C’est toute l’équipe qui a gagné en volume. Ils peuvent potentiellement faire des matches sérieux sur 48 minutes. Et encore, Klay Thompson, James Wiseman et Jonathan Kuminga ne sont pas encore là ! Ce beau départ (4-0) n’est pas du tout un hasard.