5 bonnes raisons de ne pas manquer la fin de saison NBA sur BS

Cette saison 2007-2008 est complètement dingue ! Entre la densité incroyable de la Conférence Ouest, celle, famélique, de l'Est, les blessures qui pleuvent sur les "gros" du championnat et les trades improbables du mois de février, tout peut encore arriver et les trois mois qui viennent s'annoncent particulièrement rocambolesques. Voici 5 bonnes raisons de rester […]

Cette saison 2007-2008 est complètement dingue ! Entre la densité incroyable de la Conférence Ouest, celle, famélique, de l'Est, les blessures qui pleuvent sur les "gros" du championnat et les trades improbables du mois de février, tout peut encore arriver et les trois mois qui viennent s'annoncent particulièrement rocambolesques. Voici 5 bonnes raisons de rester scotché à votre PC pour être sûr de ne rien manquer.

1 - Kobe a enfin des coéquipiers

Voila bientôt 4 longues années que Kobe réclamait des partenaires de jeu convenables au père Noël. Après les illustres Smush Parker et Kwame Brown, le futur MVP a enfin trouvé une épaule sur laquelle se reposer. Avec Pau Gasol dans la peinture, battre les Lakers est devenu une toute autre affaire. Déjà très en jambe avec Kwame comme tour de contrôle en début de saison, les Angelenos font désormais partie des principaux favoris pour le titre. Jamais le grand Kobe n'avait eu une équipe aussi complète depuis le départ de Shaq : Un Fisher encore vert à la mène, un Odom libéré d'un rôle de lieutenant qui ne lui convenait pas jusqu'alors, un Gasol super efficace à l'intérieur malgré sa barbe, un Bynum en quête de $ pour l'été qui approche, ainsi qu'une pléiade de jeunes joueurs complémentaires (Vujacic, Walton, Radmanovic, Turiaf), le tout dirigé par le patriarche de la ligue, Phil Jackson. Cette fois Kobe n'a plus d'excuse, il se doit de prouver qu'il peut conduire les Lakers en finale sans les grosses fesses de Shaq à ses cotés. Watch out!

2 - Les Celtics vont-ils s'effondrer ?

Le syndrome Pistons (à savoir, être numéro 1 de la saison régulière indiscutablement et s'effondrer comme des merdes dès qu'un jeune numéro 23 bodybuildé pointe le bout de son nez) va-t-il frapper le Massachusetts ? Le "ringless trio", aussi dominant soit-il à l'heure actuelle aura-t-il les ressources nécessaires pour battre une équipe de Detroit libérée de son statut de favori cette année ? Pas sûr. Même les Cavs, renforcés par l'arrivée de Big Ben (pratique s'ils venaient à affronter les Celt's et Garnett) pourraient jouer les troubles fêtes. Quid d'Orlando ? Howard a beau être aussi musclé que Chuck Norris dans sa prime jeunesse, l'effectif manque de ressources et surtout d'expérience pour peser durablement lors des phases finales. Les débats sont ouverts et il y a fort à parier que l'opinion populaire voudra la mise à mort des Bostoniens, un peu à l'image des Lakers du quatuor magique de 2004.

3 - Voir T-Mac être éliminé au 1er tour

Le Guinness Book des records va-t-il devoir être réédité ? 6 participations aux playoffs pour T-Mac... 6 éliminations au premier tour, qui dit mieux ? Une 7ème est-elle envisageable ? OUI ! Vu le niveau actuel de la Conférence Ouest et la malédiction des Rockets, qui viennent de perdre leur géant marketing jusqu'à la fin de saison, et malgré leurs 20 succès consécutifs, la Wild Wild West est tellement dense que la conséquence directe de terminer dans le Top 4, serait un affrontement au 1er tour contre, au choix : les Hornets, les Spurs, le Jazz, les Suns, les Mavs ou les Warriors ? Ouch. Chaque opposition vaudra son pesant de cacahuètes, les désillusions vont pleuvoir. Quand vous savez qu'une équipe comme Philadelphie est en passe de grappiller le 7èm spot à l'Est avec un bilan de 31/34 et que les Nuggets ne sont pas "playoffables" malgré un reluisant 38/26... C'est Iverson qui doit tirer la gueule dans ses montagnes du Colorado. Même Sacramento serait 8ème à l'Est du Mississippi...

4 - Les Spurs et l'année paire

S'il y a bien une année à ne pas manquer, c'est celle-ci. Pourquoi ? Etant en 2008, année paire, il est peu probable que les Spurs s'adjugent un nouveau Larry O'Brien Trophy. La collatéralité dans tout cela étant que nous assisterons (peut être/enfin) à une finale excitante. TP sera en concert au Bataclan devant une foule pré-pubère en délire tandis que Phoenix atomisera les Celtics en 7 matches avec une moyenne de 125 points par game. Steve Nash MVP des finales, Grant Hill et Shaq pourront ainsi prendre leur retraite tranquillement dans leur villa de Floride. Garnett finira quant à lui sa carrière sous antidépresseurs et deviendra agriculteur aux cotés de Sprewell dans le Minnesota. Un tas d'événements jouissifs qui n'arrivera pas si Ginobili et sa calvitie continuent de dégainer comme ils le font actuellement. Donc, prions tous pour que la prophétie s'exécute normalement et que nous n'ayons pas besoin d'aller nous coucher à 22h30 en plein mois de Juin. (Si Robert Horry pouvait se blesser, ça aiderait tout le monde, merci d'avance Bob).

5 - Durant se fait voler le trophée de ROY

Depuis le début de la saison, on nous a assuré qu'il n'y avait qu'un seul prétendant crédible à ce titre, mais on pourrait bien se faire surprendre comme des débutants. Après la blessure de Greg "Jeanne Calment" Oden (faut savoir arrêter quand l'âge prend le pas sur le physique), tout le monde s'était dit qu'inévitablement, le trophée de Rookie Of the Year tomberait dans les bras frêles de Kevin Durant. Malheureusement pour lui, il ne suffit pas de prendre 20 shoots par rencontre et de tourner lamentablement à 20 pions de moyenne pour être sacré. Pendant ce temps-là, Al Horford aligne les double-doubles tandis que les Hawks espèrent toujours une qualification pour les playoffs, Luis Scola remplace parfaitement Yao tout en permettant aux Rockets de tout pulvériser sur leur passage. Même si ce sera difficile, le bilan collectif est toujours favorable à l'ex-coéquipier de Noah à Florida et c'est peut être là que se fera la différence. Une juste récompense pour un taffeur de l'ombre qui ne fait pas parler de lui. Durant pourra se consoler en allant s'acheter des Happy Meals cet été car ce n'est pas avec le physique d'un joueur de N3 que l'on devient une superstar du basket US. A bon entendeur.