Ace Bailey se sépare enfin d’Omar Cooper, (mauvais) agent controversé

Ace Bailey, rookie du Utah Jazz et 5e choix de la Draft 2025, s’est séparé de son agent Omar Cooper après les polémiques autour de son arrivée en NBA. Un pas nécessaire pour enfin se concentrer sur le jeu

Ace Bailey se sépare enfin d’Omar Cooper, (mauvais) agent controversé

Le feuilleton qui avait entaché la Draft 2025 d’Ace Bailey vient de connaître un nouvel épisode. Le rookie du Utah Jazz, choisi en cinquième position, a décidé de se séparer de son représentant Omar Cooper, selon The Athletic. Une décision qui semble logique au regard des polémiques suscitées par la gestion depuis plusieurs mois d’un Cooper visiblement pas conscient des vrais intérêts de son joueur.

Une Draft marquée par les pressions

Omar Cooper, qui n’était pas certifié par la NBPA, avait mené la vie dure aux équipes du top 5 de la Draft. Il aurait prévenu plusieurs franchises que Bailey refuserait de se présenter si elles le sélectionnaient. Parmi elles, le Utah Jazz, qui a finalement pris le risque de le choisir. Probablement bien conditionné par son agent, Ace Bailey tirait la tronche au moment de l’annonce de sa draft. Avant de se ressaisir et de tenir des propos différents de ceux de son agent.

L’entourage du joueur visait visiblement les Washington Wizards, détenteurs du sixième choix, selon Marc Stein.

En tout cas, cette stratégie avait semé la confusion dans la ligue et mis en danger la cote de Bailey, pourtant considéré comme l’un des prospects majeurs derrière Cooper Flagg et Dylan Harper.

Des antécédents troublants

L’épisode n’était pas isolé. Cooper avait déjà été critiqué pour sa gestion de son fils, Sharife, présenté prématurément à la Draft NBA 2021 après seulement 12 matches universitaires avec Auburn. Résultat : choisi seulement en 48e position, Sharife n’a jamais trouvé de stabilité en NBA, un échec souvent attribué à une décision prématurée de se lancer dans le grand bain.

Un échec peut-être pas définitif. Sharife vient en effet de signer un two-way contract avec… les Washington Wizards. Soit la franchise où Omar Cooper voulait placer Ace Bailey. De là à penser qu’il espérait y placer son fils en contrepartie de tout ce cirque visant à ce que Bailey atterrisse à DC ? Aucune certitude, mais l’homme aime visiblement placer ses fils…

Une tentative d’ingérence au Jazz

C’est en effet ce que tend à démontrer une autre polémique : après la Draft 2025, Utah avait prévu d’inclure Omar Cooper Jr., autre fils d’Omar, comme assistant lors de la Summer League. Mais la NBA avait rapidement mis son veto et le projet avait été discrètement abandonné.

Ace Bailey veut tourner la page

Face à cette succession de polémiques, Ace Bailey a préféré couper les ponts. Arrivé à Salt Lake City, il a adopté un ton apaisé, insistant sur sa reconnaissance envers le Jazz.
« Juste béni d’être dans la position où je suis. Peu de gens peuvent s’asseoir sur ces chaises et avoir de si bons coéquipiers. Je suis simplement béni d’être ici », a-t-il déclaré.

Bailey espère désormais que son avenir ne dépendra plus des manœuvres douteuses de son ancien agent. Après une Draft déjà marquée par le chaos et les critiques, il lui reste à prouver sur le terrain qu’il vaut bien plus que les intrigues orchestrées autour de lui.

Sarcastique ou pas, la réalité est limpide : en se séparant d’Omar Cooper, le rookie du Jazz ne perd sans doute pas seulement un agent, mais surtout une source intarissable de problèmes.