Andrei Kirilenko : « A Minnesota, ils sont en train de créer une grande équipe »

Impressionnant avec la Russie, Andrei Kirilenko, 31 ans, est la bonne pioche de Minnesota.

Andrei Kirilenko : « A Minnesota, ils sont en train de créer une grande équipe »
Auteur d’un match monstrueux hier soir face à la Grande-Bretagne avec la Russie, Andrei Kirilenko attaque les Jeux Olympiques au sommet de sa forme. 35 points, à 14 sur 17 aux tirs, le néo-Wolve a écoeuré les Britanniques devant leur public. A 31 ans, le niveau est toujours là. Le moral aussi.
« Je me sens bien. Regardez-moi. Je cours comme un jeune chevreuil », a déclaré le MVP de la dernière Euroleague à Yahoo ! Sports.
Minnesota, qui vient de lui offrir un contrat de 20 millions de dollars sur deux ans, doit sérieusement se frotter les mains. Les années passent mais l'intérieur russe n'a rien perdu de sa superbe. Après une saison en Europe où il a survolé les débats tant dans le championnat russe qu'en Euroleague, le retour d'AK47 en NBA apparaissait comme une évidence.
« La saison dernière avec le CSKA, je me sentais à l’aise, je me sentais super bien à la maison. Je pense que je dois jouer au plus haut niveau possible. Si je n’étais pas revenu en NBA, je m’en serai peut-être voulu dans quatre ou cinq ans. J’ai reçu un appel, il s’agissait d’une offre très, très intéressante. » « Ils sont en train de créer une grande équipe. Kevin a vraiment commencé à se transformer en superstar cette année. L’année dernière, beaucoup de mes amis sont allés voir des matches, en particulier Minnesota et la façon dont ils jouent. C’est très énergique et très agréable. »
Kirilenko a évolué pendant dix saisons sous le maillot du Jazz. Son adaptation ne devrait donc pas poser de problème, d'autant plus qu'il retrouvera à Minneapolis une équipe à l'accent fortement européen avec notamment son coéquipier au CSKA, Alexey Shved. Le jeune prodige, symbole de la nouvelle génération du basket russe, est lui aussi ravi de pouvoir vivre sa première expérience outre-atlantique aux côtés de celui qui devrait le guider lors de ses premiers pas dans la prestigieuse ligue américaine.
« C’est très bien pour moi parce que c’est ma première année, il peut m’aider. C’est différent. Ce n’est pas comme en Europe », déclarait Shved.
Sous leurs nouvelles couleurs, les deux compatriotes complètent donc un effectif en pleine construction qui va attaquer la saison avec des ambitions revues à la hausse. D'après le sélectionneur russe, David Blatt, les Wolves peuvent déjà se réjouir du recrutement opéré.
« Si j’étais les Minnesota Timberwolves, J’aurais un grand, un énorme sourire sur le visage. »