Voilà qu’Anthony Davis blâme maintenant les blessures…

Anthony Davis se demande ce qu'aurait pu donner la saison des Los Angeles Lakers sans les différentes blessures des uns et des autres.

Voilà qu’Anthony Davis blâme maintenant les blessures…

Samedi, Anthony Davis jurait que ses Los Angeles Lakers croyaient fort en leurs chances de gagner leurs cinq derniers matches de la saison. Le lendemain, ils concédaient une sixième défaite de suite en s’inclinant contre les Denver Nuggets (118-129) et l’intérieur All-Star se mettait à évoquer les blessures qui ont plombé la saison des Californiens.

« Le plus gros truc pour moi, c’est ce que l’on aurait pu devenir. C’est ce que l’on se dit, qu’est-ce que l’on aurait pu devenir si j’avais été en bonne santé toute la saison, si LeBron avait été en bonne santé, Kendrick [Nunn], etc. Cette équipe faisait belle allure sur le papier. Mais nous n’avons pas eu notre chance de pouvoir développer notre plein potentiel. C’est ça le plus frustrant cette saison », confie AD.

Le changement de discours d’un jour sur l’autre est quand même ironique. Les deux déclarations ne sont pas contradictoires mais ça fait ricaner. La deuxième, après la défaite d’hier, ressemble presque à un aveu de faiblesse. Comme si les Lakers étaient finalement déjà éliminés. Ils sont désormais onzièmes avec deux victoires de retard sur la dixième place, la dernière qualificative pour le play-in.

Anthony Davis, l’optimisme qui fait grincer des dents

Anthony Davis n’a pas tort en avançant les blessures. Elles ont effectivement eu un rôle majeur sur la saison des Lakers. Il a manqué 39 rencontres et LeBron James en a raté une vingtaine. Mais même au complet, cette équipe n’a jamais affiché un visage digne d’un champion NBA. Il ne faut pas l’oublier non plus. Ce groupe, qui aurait de la gueule sur le papier selon lui, était finalement mal construit.

C’est dans tous les petits détails, dans les déclas et dans les attitudes que l’on apprend aussi à comprendre et à connaître – enfin, c’est un grand mot – les joueurs de la ligue. Et même s’il n’y a rien de choquant derrière les mots de Davis, ses prises de parole, soit défensives, soit à côté du sujet, soit dans le mauvais timing, témoignent en partie de son absence de leadership. Ça devient de plus en plus difficile de l’imaginer prendre le relais de James après la retraite du King.