Polémique : Les Blazers se sont-ils fait arnaquer ou se sont-ils juste flingués ?

Polémique : Les Blazers se sont-ils fait arnaquer ou se sont-ils juste flingués ?

Fin de match polémique dans l’Arizona, où les Phoenix Suns ont finalement battu les Portland Trail Blazers (118-117) sur le fil.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Article
8 points de retard et 12 minutes à jouer avec une qualification pour les playoffs mise en jeu. Dans ces moments-là, il vaut mieux avoir Damian Lillard dans son équipe. L’homme au sang glacé. Un vrai tueur dans le money time. Alors même à 77-85 en faveur des Phoenix Suns, les Portland Trail Blazers n’ont certainement pas paniqué. Ils savaient ce qui allait arriver. Ils savaient à qui passer la balle. Et leur chef de meute n’a pas déçu. Lillard a inscrit 24 de ses 41 points dans le quatrième quart temps. En convertissant 9 de ses 10 tentatives aux tirs. Un chef d’œuvre. Son dernier layup a même ponctué le comeback des Blazers en offrant 3 longueurs d’avance aux siens à une trentaine de secondes du buzzer (117-114). Et malgré ça, la franchise de l’Oregon a fini par s’incliner. Elle a perdu, ratant du même coup l’occasion de valider au moins la sixième place, et donc d’éviter le play in. Alors que s’est-il passé ? Et bien les Suns ont refait leur retard in-extremis avant de l’emporter de justesse suite à deux lancers décisifs de Devin Booker. Mais l’action, ou plutôt la faute sifflée sur l’arrière All-Star, fait polémique. Parce que le contact est léger et le coup de sifflet très tardif. https://twitter.com/BlazersFr/status/1393065801910034433 En écartant le contexte et en appliquant à la lettre le règlement, il y a faute. Pour certains, d’ailleurs, pas besoin d’aller plus loin. Il y a faute ? OK, donc c’est justifié. Un raisonnement tout à fait compréhensible. Même s’il n’arrache pas le bras de Booker, même s’il ne l’empêche pas de tirer, Norman Powell touche son adversaire direct au moment où il dégaine. Donc il y a… faute. Maintenant, le vrai point sensible, c’est cette faute là à ce moment-là de la partie et ce moment-là de la saison avec cet enjeu précis. C’est une rencontre déterminante. Mais les officiels ne sont pas forcés de le prendre en compte. Leur logique, c’est d’appliquer le règlement. En revanche, il est vrai que leur coup de sifflet intervient tard, comme s’ils avaient attendu de voir si le tir rentrait avant de prendre leur décision ! Ajoutez-y le fait qu’une défaite des Blazers offrent une nouvelle chance aux Los Angeles Lakers de se qualifier pour les playoffs et vous obtenez une affaire bien sombre (même si, honnêtement, la ligue se réjouirait totalement d’un duel entre Stephen Curry et LeBron James pour le play in).

Robert Covington pouvait faire gagner les Blazers

Sans crier au complot, les fans de Portland ont des raisons d’être déçus. Mais même si cette action est litigieuse – parce que la faute est sévère – il ne faudrait pas oublier non plus que les Blazers ont eu une occasion (et même plusieurs) de tuer le match quelques secondes auparavant. Sauf que cette fois-ci, c’est Robert Covington qui avait la balle de la victoire dans ses mains. Deux fois. Deux lancers. Deux ratés cruciaux à 5 secondes de la sirène.
  C’est cruel pour l’ailier qui a fait un bon match autour (16 points, 4 rebonds, 4 passes). Au final, l’équipe de Portland a grillé une belle cartouche en s’inclinant malgré une performance époustouflante de Lillard. Mais les joueurs de Terry Stotts ont encore leur destin entre leurs mains. Ils devront battre les Denver Nuggets pour valider la sixième (ou la cinquième) place.
« Le dernier mach de la saison devient le plus importante de la saison », note le meneur All-Star.
Et sur un match comme ça, avec autant d’enjeu, on ne misera jamais contre Dame. CQFR : Giannis pète le feu, Phoenix aide les Lakers
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