Les Boston Celtics, de sacrés farceurs

Les Boston Celtics ont réussi la meilleure blague de la journée en s'imposant sur le parquet des Golden State Warriors hier soir.

Les Boston Celtics, de sacrés farceurs
Toute la saison, les Boston Celtics ont surpris leur monde en affichant un niveau de jeu digne des meilleures équipes de la ligue malgré l'absence d'une superstar, élément considéré comme essentiel pour toute franchise ambitieuse. Fort de son groupe soudé, d'un coach génial et de joueurs qui ont su se dépasser, les verts et blancs ont longtemps flirté avec la troisième place de la Conférence Est avant d'accuser légèrement le coup au cours des dernières semaines. Défaits à Portland la veille et privés de Jae Crowder, son homme à tout à faire du cinq majeur, les Celtics avaient l'allure de la victime idéale au moment de se déplacer à l'Oracle Arena pour y affronter des Golden State Warriors champions en titre et invaincus sur leur terre depuis 14 mois, soit 54 victoires consécutives à domicile. Mais cette équipe des Boston Celtics a du cœur. Ses membres jouent ensemble, se battent et meurent ensemble. Ils croient en eux même quand ils sont annoncés vaincus. Même lorsqu'ils ne menaient que de deux petits points à la mi-temps. Même lorsque Stephen Curry a pris feu dans le troisième quart temps. Même lorsque les Warriors ont poussé pour repasser devant au score, l'une de leur spécialité.
"On s'est dit que l'on allait gagner ce match quoi qu'il arrive", remarquait Avery Bradley.
Les Celtics se sont reposés sur leurs forces : le collectif, les efforts permanents et les coups de génie de leur lutin Isaiah Thomas, 22 points hier soir. Au final, ils ont réussi l'incroyable : renverser les Warriors sur leur parquet, mettre fin à leur série d'invincibilité record tout en mettant à mal les ambitions de la franchise californienne qui n'a plus le droit qu'à une seule défaite lors des six derniers matches si elle veut effacer des tablettes les mythiques Chicago Bulls. Un bien vilain tour de la part des hommes du Massachusetts. Un beau poisson d'avril de la part de sacrés farceurs.