Les Celtics ont donné carte blanche à Brad Stevens pour l’intersaison

Après une saison réussie, les Boston Celtics ont donné carte blanche à Brad Stevens pour maintenir et renforcer l’effectif. Le président des opérations basket aimerait notamment trouver de nouveaux playmakers.

Les Celtics ont donné carte blanche à Brad Stevens pour l’intersaison

Après leur défaite en Finales NBA, les Boston Celtics peuvent être fiers de leur parcours. Ils ont tout de même atteint ce stade avec des stars de 24 et 25 ans, un groupe plutôt jeune et un coach rookie. Pour eux, l’avenir est radieux. Le front office a justement reçu carte blanche pour préserver et renforcer son roster.

Brad Stevens a le feu vert pour dépenser

Le contrat d’Al Horford peut être garanti jusqu’à 26,5 millions de dollars. En octobre, Jaylen Brown sera éligible à une extension de 111 millions de dollars sur trois ans. Il pourrait également signer pour 273 millions de dollars sur cinq ans en 2024, à condition d’être All-NBA entre temps. Tôt ou tard, le front office devra passer par la banque pour garder ses joueurs.

Si le contrat d’Horford est entièrement garanti, Boston devra verser 156,4 millions de dollars de salaire à ses joueurs. 7,5 millions de plus que la limite avant la luxury tax, avant même que la free agency ne commence. De telles dépenses pourraient faire peur aux propriétaires.

Boston a réussi à éviter de payer la taxe cette année et pourrait refaire un montage financier similaire. Mais compte tenu des résultats de l’équipe, Brad Stevens, le président des opérations basket, dit avoir reçu "le feu vert pour faire tout ce [qu’il a] besoin de faire". Une excellente nouvelle pour les finalistes.

En effet, les Celtics disposent d’une midlevel exception de 6,4 millions de dollars pour recruter un agent libre. En temps normal, les dirigeants auraient peut-être privé Stevens de cette ressource pour limiter les frais. Il n’en sera donc rien cet été et il pourra s’en servir pour renforcer son effectif à la free agency.

L’équipe a surtout trois trade exceptions de 17,1, 9,7 et 6,9 millions de dollars. Cela signifie qu’elle peut faire venir un ou plusieurs joueurs pour un montant supérieur à ce qu’elle envoie dans un transfert. Un atout parfait pour négocier avec une franchise qui cherche à faire des économies et pour récupérer un joueur intéressant.

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Les Celtics veulent plus de playmakers

Le front office semble ainsi avoir la permission de dépenser pour garder son groupe, luxury tax ou pas, mais aussi pour l’améliorer. Brad Stevens a des ressources de rêve pour construire une équipe encore plus forte que la précédente. Et il a déjà une petite idée de la manière dont il va s’en servir.

"Je pense que nous avons besoin d’un peu plus de playmaking. […] Nous avons sans doute besoin de plus de joueurs capables de créer", a-t-il laissé entendre en conférence de presse.

 Jayson Tatum a souvent été contraint de sortir de son rôle pour distribuer le jeu pendant les playoffs. Marcus Smart, dont ce n’est pas la qualité première, ne peut pas faire office de meneur gestionnaire à un tel niveau et Derrick White n’a pas toujours réussi à prendre le relais sur ce point. La priorité de l’intersaison est donc claire : trouver un ou des joueurs capables de contribuer dans ce domaine.

Le banc des Celtics, au-delà de White et de Grant Williams, a souvent été un problème en postseason. La majorité des remplaçants sont sortis de la rotation au fil de la campagne, à l’image de Daniel Theis, ou n’y sont jamais entrés. L’effectif semble doit gagner en profondeur et pourra en chercher cet été.

Avec les ressources dont dispose Stevens, il ne sera sans doute pas difficile de trouver les profils dont il a besoin. Tant que les propriétaires sont vraiment prêts à dépenser, il devrait pouvoir faire de belles choses pour combler les lacunes de son roster. À voir désormais quelles surprises nous réserve le nouvel architecte de Boston.

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