Ce qu’il faut savoir sur le calendrier de la saison 2015-2016

Le calendrier de la prochaine saison NBA est désormais connu. On fait le point sur les dates clés, les nouveautés, etc.

Ce qu’il faut savoir sur le calendrier de la saison 2015-2016

Moins de back-to-back, plus de spectacle ?

Kevin Durant, Carmelo Anthony, Kobe Bryant. Et bien d'autres encore. Les blessures sévères ont rythmée la saison écoulée au point où le débat sur la réduction de nombre de matches joués année est revenu sur le tapis. La ligue n'a pas écourté la saison régulière mais elle l'a allégé simplifiant le calendrier des franchises NBA. Les semaines "terminator" avec quatre matches disputés en cinq jours ont presque été supprimées (27 au total), ce qui est une bonne chose "pour les joueurs, pour la ligue et pour les fans" selon Melo. La NBA a également lutté contre les fameux back-to-back, ces deux rencontres en deux soirs. Aucune franchise n'en disputera plus de 20 (back-to-back) cette saison.
"Nous avons pris en compte la récupération et le repos des joueurs au moment de faire le calendrier", promet Kiki VanDeWeghe, vice-président de la ligue.
Le dirigeant considère par ailleurs le calendrier de la prochaine saison "comme le meilleur de l'histoire", toujours en suivant cette idée de la protection des joueurs... mais aussi de la préservation du spectacle. En effet, les coaches ont pris l'habitude de préserver leurs meilleurs éléments les deuxièmes soirs de back-to-back et la fatigue avait évidemment un impact sur la qualité du jeu proposé aux fans. La NBA reste un business, ne l'oublions jamais.

Un beau programme en ouverture

Comme chaque saison, la NBA a mis le paquet pour son "opening night" avec trois affiches alléchantes au programme. Les Detroit Pistons new look - à surveiller cette année - recevront les Atlanta Hawks, premiers de la Conférence Est l'an passé. Au même moment, deux cadors de la même Conférence, les Cleveland Cavaliers et les Chicago Bulls, s'affronteront pour la première de Fred Hoiberg sur le banc des taureaux. Un peu plus tard dans la soirée, les Golden State Warriors retrouveront leurs adversaires du premier tour des derniers playoffs : les New Orleans Pelicans d'Anthony Davis, coachés par Alvin Gentry, l'un des assistants de Steve Kerr lors de la campagne victorieuse des Californiens.

11 novembre, jour de retrouvailles

La NBA a le sens de l'humour. LaMarcus Aldridge disputera son premier match à Portland sous sa nouvelle tunique des Spurs ce jour-là. Dans le même temps, DeAndre Jordan sera accueilli en traître du côté de l'American Airlines Center pour un choc entre les Los Angeles Clippers et les Dallas Mavericks.

Vivement Noël !

Le jour de Noël est évidemment une date clé en NBA et la ligue a donc prévu plusieurs affiches : - Les Cleveland Cavaliers se déplaceront à Oakland pour affronter les Golden State Warriors dans un remake de la dernière finale NBA (désolé LeBron, encore un soir de Noël loin de la maison). - Le Miami Heat et les New Orleans Pelicans se livreront à un duel excitant entre deux équipes bourrées de charme. - Russell Westbrook et Derrick Rose feront le spectacle lors d'un alléchant Oklahoma City Thunder - Chicago Bulls. - Les Houston Rockets accueilleront les San Antonio Spurs afin de déterminer quelle est la meilleure équipe du Texas (indice : cette équipe porte un maillot noir et blanc). - Les Lakers et les Clippers détermineront eux quelle est la meilleure formation à Los Angeles (indice : cette équipe porte un maillot blanc, bleu et rouge).

Un calendrier un peu plus clément pour les San Antonio Spurs

Gregg Popovich a pris l'habitude de pester chaque année au sujet de la cadence infernale imposée par le calendrier à son équipe. Les Spurs ont joué, par exemple, 18 rencontres sur le seul mois de décembre la saison dernière. Cette année, ils ne disputeront pas plus de 16 matches par mois. C'est déjà une avancée. Ils cumuleront 16 back-to-back, leur plus petit total depuis 2005-2006 et ils auront le privilège de jouer 11 de leurs 18 derniers matches de la saison à domicile. Les éperons recevront aussi à 22 reprises lors des 34 confrontations planifiées entre mi-novembre et mi-janvier. Une bonne occasion pour prendre le large au sein de la terrible Conférence Ouest.