« En NBA, 80% du coaching c’est du relationnel avec les joueurs »

Quand Rick Carlisle partageait son point de vue sur le coaching en NBA avec le légendaire Zeljko Obradovic.

« En NBA, 80% du coaching c’est du relationnel avec les joueurs »

La NBA est la meilleure ligue de basket au monde. Ce qui n’empêche pas des fans ou même des joueurs – Willie Cauley-Stein en a parlé récemment – de considérer l’Euroleague comme un championnat plus « tactique. » Pourtant, on trouve aussi des coaches absolument légendaires aux Etats-Unis. Mais ces derniers ne peuvent pas se concentrer uniquement sur les systèmes de jeu de leur équipe. En fait, c’est même une part infime de leur boulot selon ce qu’avait confié Rick Carlisle à Zeljko Obradovic il y a de nombreuses années maintenant.

« Il a dit que 80% du coaching en NBA, c’était le relationnel avec les joueurs. Les 20% restants concernaient le basket », se souvient l’entraîneur serbe au moment de discuter des différences entre le coaching en Europe et outre-Atlantique.

La discussion remonte aux années 90, avant même que Rick Carlisle devienne un coach sacré champion NBA. Mais le constat est sans doute toujours aussi vrai. Et c’est presque normal. Ce n’est pas qu’au basket : dans les plus grandes ligues du monde, avec les meilleurs joueurs, l’aspect managérial prend vite le dessus. Parce que les ego sont parfois aussi immenses que les talents. Ça peut s’appliquer à n’importe quel cador de Premier League au football par exemple.